Il faut remonter 2002 pour retrouver un taux similaire de 64,4 % aux Législatives… Les Français ont compris qu’il s’agissait d’un choix de civilisation entre la gauche et la droite. Quelle société désirons-nous ? La « créolisation » comme l’affirme un Jean-Luc Mélenchon qui s’abroge le droit de parler au nom des gens de couleur en France ou d’une France fière de Jordan Bardella qui cultive ses différences dans un contexte national ?
C’est cela que signifie ce taux de participation inouï et qui devrait encore s’amplifier au second tour, le dimanche 7 juillet. Les Français ne veulent pas du wokisme centre mou d’une Macronie agonisante, ni des lendemains immigrationistes où la France accueillerait toute la misère de l’Afrique. Les Français veulent retrouver leur pays apaisé, sécurisé, identifié avec des racines, un art de vivre, et une langue commune respectée comme le drapeau.
Est-ce si compliqué à comprendre pour certains esprits embrumés qui n’ont à la bouche que de guerres étrangères à notre pays. Le conflit israélo-palestinien n’est pas le nôtre, il n’a rien à voir avec nous hormis pour une frange de la population issue de l’immigration et qui se sent plus proche des préoccupations des gazaouis que des tourments des Français.
Alors, oui, nous devons retrouver le chemin des urnes, cela peut changer le destin de ce pays, cela peut le faire grandir, cela peut le sauver d’une chienlit appelée antifa ou anti-France. Il faut réagir. Allez voter ! Ce n’est plus un mot d’ordre, c’est une prière…
Pascal Gaymard