C’est au 7 rue Barla que le candidat CNIP-DVD a choisi d’installer sa permanence pour les prochaines semaines. Ce 18 janvier, Benoît Kandel a donné rendez-vous à ses partisans. L’occasion de partager une part de galette des rois avec eux mais surtout d’évoquer la prochaine échéance électorale. Il a choisi de se présenter comme le seul candidat de droite. « Eric Ciotti ayant renoncé à se présenter, une fois de plus les électeurs de la droite niçoise n’auraient eu comme choix que de voter pour le Rassemblement National, s’abstenir ou de choisir un candidat qui prétend faussement porter leurs couleurs alors qu’il est déjà parti depuis longtemps chez M. Macron« . Même s’il reconnait à Christian Estrosi » le droit de représenter la droite macroniste, c’est son choix politique« , il lui conteste le statut de candidat de la droite : « il n’est plus légitime pour prétendre en même temps, comme le dit son mentor parisien, porter les couleurs de la droite« . Selon lui, sa propre candidature « clarifie » donc la situation.
Sécurité & propreté au programme
S’il n’a pas encore présenté sa liste, on sait que le géologue, Eric Gilli, sera de la partie. Benoît Kandel a présenté les grandes lignes de son engagement. « Une municipalité plus modeste, plus respectueuse de l’argent public, plus transparente. Je veux être un maire qui écoute et qui reçoit ses administrés. un maire à 100% au service des Niçois car le vrai patron de la ville, ce sont les Niçois ». Parmi les thèmes de son programme : la sécurité. « Christian Estrosi a détruit le travail que j’avais réalisé entre 2008 et 2013 avec la police municipale. Il a fermé tous les postes de quartiers et a rassemblé tous les policiers à Malausséna« . Aussi abordé, le sujet de la propreté : « il faut nettoyer tous les quartiers et pas seulement ceux du centre. En plus de verbaliser ceux qui salissent, je propose qu’on fasse payer aussi le coût du nettoyage. C’est la seule façon de faire revenir un comportement civique… Il faut aussi remettre à niveau l’usine de retraitement des déchets de l’Ariane « . Enfin, Benoît Kandel a conclu sur le sujet de la dette : » Faire des emprunts ce n’est pas forcement une mauvaise chose. Mais en toutes choses, il faut de la mesure. Aujourd’hui il y a 2 milliards d’euros de dette, et un jour il faudra les payer ». Un candidat on l’aura compris, offensif.
Andy Calascione