LITTÉRATURE – Jean-Pierre Lledo : « 7 Octobre : EUX ou NOUS »

Il a été l’un des premiers à raconter dans un livre l’horreur indicible de 7 octobre 2023 lors d’une rave party pas très loin de Gaza, c’est Jean-Pierre Lledo.

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En février 2024, tous les jeudis soirs, il avait présenté au cinéma Jean-Paul Belmondo de Nice, 16, place Garibaldi, « Israël, le Voyage Interdit » et décliné en quatre chapitres reprenant les 4 grandes fêtes juives : « Kippour, Hanouka, Pourim, Pessah ». Ce mardi 12 novembre à 19h et mercredi 13 novembre à 18h, deux de ses films seront repris au même cinéma, Kippour et Pessah.

Un lointain écho qui arrive en France…

Pourquoi faut-il lire l’ouvrage de Jean-Pierre Lledo ? Parce qu’il est salutaire. Parce que si vous en avez marre de ceux qui tout au long de cette année n’ont fait, dans les médias, et sur les bancs des députés LFI de l’assemblée, l’éloge du Hamas et des terroristes palestiniens, vous saurez REELLEMENT ce qu’il s’est passé dans toutes ces horreurs que les responsables « falestiniens » comme il les appelle essaient de minimiser et de nier. « La lettre P n’existe pas dans l’alphabet arabe. J’appelle la « Falestine » car certains accrédite l’idée que la « Palestine » aurait toujours été arabe, les Juifs n’étant que des occupants alors que la réalité est exactement l’inverse ». Nous sommes revenus au plus profond de l’antisémitisme viscéral d’un mouvement qui a fait des petits en France, dans nos banlieues où la haine de la France et de ce qu’elle représente se confond avec la haine du Juif dans son entité même. En renonçant sur le voile dans les lieux publics, en abdiquant sur certains sujets comme la shoah à l’école, en se pliant aux desiderata de populations islamisés, la France se prépare à vivre la même chose que ce qu’il s’est passé en Israël. Dans cet Etat, il y avait des gens de gauche qui croyaient à l’union des peuples, qu’Israël devrait se soumettre à l’existence de deux Etats, que seule la communication permettrait de passer outre les différences…

Être une Girafe ou une Autruche…

Pour ceux qui ne comprennent toujours pas, lisez « 7 Octobre : EUX ou NOUS ». Cette expression vient d’une interview de Yaniv Hegyi du kibboutz Bé’eri, 50 ans, qui se disait de gauche et qui était le chef des dirigeants communautaires du mouvement des kibboutz. Il s’était impliqué dans de nombreuses initiatives visant à renforcer le dialogue et les liens avec les Arabes de Gaza… Après le 7 octobre, voilà ce qu’il dit : « Après ce qui est arrivé, j’ai compris, une bonne fois pour toutes, que c’est eux ou nous ». Ou encore : « Depuis le 7 octobre, il y a quelque chose qui a changé dans mon ADN, et je réalise aujourd’hui qu’avant de pouvoir faire la paix, nous devons faire la guerre ». Comme le dit Jean-Pierre Lledo, « il faut choisir : être du parti de la Girafe ou de celui de l’Autruche ». Une métaphore vaut tous les longs discours du monde. Pour tous ceux qui doutent, j’invite à lire les dernières pages de son livre intitulé « Témoignages », elles vous glaceront le sang. Et pour moi qui ait vu les images, elles me ramènent à un état de barbarie inouï qui me rend les déclarations des parlementaires de gauche et de LFI, insupportables et indignes.

Des témoignages poignants et terrifiants…

Alors, que faut-il faire ? Surtout, ne rien céder. Surtout dénoncer encore et encore l’ignominie de certains qui prennent Gaza comme porte-étendard pour masque un racisme et un antisémitisme indécent qui nous ramènent au temps des chambres à gaz, eux (les terroristes du Hamas) qui ont brûlé des hommes, des femmes et des enfants avec des cris de joie… Israël Weiss, l’ancien grand Rabbin a déclaré : « J’ai vu une femme enceinte dont le ventre était éventré et le bébé arraché… Jamais de ma vie, je n’ai vu de telles horreurs… ». Comme en Algérie lors de la fin de la guerre d’indépendance pourrait-on se rappeler comme un lointain écho… L’un des survivants a déclaré : « Ils avaient ce regard jubilatoire, heureux alors qu’ils étaient en train de massacrer des innocents ». On peut rapprocher ces dires d’une déclaration d’un des massacreurs : « Ceux qui kidnappaient des otages pouvaient recevoir un appartement et 10 000 $… Nous avions reçu l’ordre de marcher sur les morts, de leur couper la tête et les jambes. Nous devions aussi violer les corps des jeunes filles… ». Tous ceux qui n’ont pas condamné le Hamas et le pogrom du 7 octobre devraient être relevés de leur mandat parlementaire. Ce serait bien le minimum car après le livre de Jean-Pierre Lledo, ils ne peuvent plus nier, ni affirmer « qu’ils ne savaient pas ». Honte à eux.Pascal Gaymard

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