En quelques jours, nous avons eu droit à un immigré franco-turc qui entre dans une école pour tuer des enfants, 4 blessées graves et la petite Lorène, 15 ans, qui ne survivra pas à… 57 coups de couteau ! Pas une minute de silence pour cette petite fille qui avait la vie devant elle. Pas de larmes de membres de LFI sur ce drame.
Puis, c’est au tour d’un jeune malien, Aboubakar Cissé, de mourir, assassiné d’une quarantaine de coups de couteau par un Franco-bosniaque dans une mosquée alors qu’il priait. Alors que son corps était encore chaud, les Tartuffes de LFI se sont mobilisés pour qualifier cet acte odieux, « d’islamophobe », de « raciste » et d’en appeler à la démission du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pourtant le premier à avoir dénoncé cette agression… Quelques jours plus tard, un autre discours : rien « d’islamophobe » dans l’acte de cet assassin, juste la volonté de tuer. Et là, une minute de silence à l’Assemblée Nationale. Quel est ce débat insensé ?
Mais la véritable question est : pourquoi Lorène n’en a-t-elle pas bénéficié ? Pourquoi a-t-il fallu attendre 15 jours pour que Thomas en bénéficie ? Pourquoi les élus de gauche crient toujours plus forts que les autres représentants de la classe politique ? Et pourquoi sont-ils écoutés, eux qui parlent de racisme, mais qui sont parfois ouvertement antisémites ? A la manifestation « contre l’islamophobie » de LFI, Mélenchon arrive tout sourire, mais lorsqu’il s’aperçoit qu’il y a des caméras de TV, alors son visage change d’expression et il prend la mine grave de celui qui se sent concerné par ce drame… Expression de manipulation ?
Jusqu’à quand va-t-on tolérer qu’un parti politique attise systématiquement la haine pour monter une communauté contre une autre ? Jusqu’à quand va-t-on accepter ce climat de pré-guerre civile que l’on nous impose et qui n’ont rien à faire dans la sphère politique ? Si c’était des membres du RN qui diraient, qui déclaraient, qui appelaient à l’affrontement, que se passerait-il ? Ce parti ne serait-il pas interdit ? Le 1er ministre, François Bayrou a même repris leur rhétorique parlant « d’islamophobie » alors que le procureur de la République ne s’était pas encore exprimé ! Quelle lâcheté et surtout, quelle lamentable manipulation… d’un autre Tartuffe.
Raymond Aquila
