HUMEUR : Honte à RSF et Thibaut Bruttin !

Les rédactions ont reçu un courriel de Thibaut Bruttin, adjoint au secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) se félicitant de la décision du Conseil d’Etat qui vient d’annuler le refus de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) d’agir contre CNews.

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La censure version RSF…

Cette décision ferait suite à une saisine de RSF qui en tire « une grande victoire (pour RSF) mais surtout pour le journalisme et la démocratie ! ». Mais depuis quand la censure devient pour les dirigeants de RSF un motif de défense de « la démocratie » ? Et sans honte bue, Thibaut Bruttin poursuit dans son communiqué : « Pour le Conseil d’État, l’Arcom doit aller plus loin que le décompte des temps de parole des politiques et veiller à ce que les chaînes assurent “ l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinions” ». A quand l’interview d’un représentant du RN chez Yann Barthès à TMC, lui qui n’a jamais invité un élu de ce part ? A quand le même traitement chez les journalistes du service public et sur leurs prises de position si orientées à gauche ? Ou bien ne s’agit-il que de museler un média qui affiche son penchant à droite tout en prenant bien soin de la diversité sur ses antennes et d’inviter tout le monde ?

 
Au nom « de la diversité d’opinion »…

Le Conseil d’État a également jugé que l’Arcom devait s’assurer de l’indépendance de l’information au sein de la chaîne en tenant compte de l’ensemble de ses conditions de fonctionnement et des caractéristiques de sa programmation. Ce serait tellement la panique du côté du pouvoir et de la gauche sur les sondages des prochaines élections européennes que tout doit être fait pour limiter la liberté d’expression. Pour RSF, « Cette décision est un coup d’arrêt sans précédent aux dérives de CNews, qui se transformait en Fox News à la française, entraînant le paysage audiovisuel dans la société du commentaire. Mais cette décision va bien plus loin : elle va certainement changer la donne, en amenant le régulateur de l’audiovisuel à être enfin à la hauteur des enjeux. Ce n’est pas telle ou telle ligne éditoriale qui est en jeu, mais notre capacité à accéder à une diversité de faits et d’opinions ». A quand l’inquisition médiatique et des tribunaux d’exception pour les journalistes qui oseront ne pas dire la doxa dominante ? Ce serait souhaitable pour accéder à « une diversité d’opinion » à l’heure où 80% de la profession sont ouvertement de gauche… Pascal Gaymard

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