Cela couvait depuis des semaines, le nouveau confinement était attendu, annoncé dans la presse depuis des jours et finalement validé par l’Élysée et son locataire qui décide seul avec son comité scientifique. Après, il y a débat devant l’Assemblée Nationale mais les députés n’ont rien à dire ou à proposer, la décision ayant déjà été annoncée aux Français…
Bon, vous me direz, ce confinement est plus souple que le précédent. Pas de drone au-dessus de nos têtes si l’on se balade seul sur la plage. Pas d’école ni de collège ou de lycée fermés, seulement les commerces « non essentiels » comme les petits commerçants, les établissements culturels et artistiques, autant de lieux qui n’ont jamais développé de foyers d’infection.
Mais rassurez-vous, les grandes surfaces qui vendent de tout resteront ouvertes, ce qui est parfaitement injuste pour les petits commerces qui, malgré les aides ponctuelles du gouvernement, vont mourir de leur belle mort. Les centres-villes d’après COVID seront bien désertiques…
Le Nouveau Monde, c’est celui d’Orwell de 1984 en pire. Avec Emmanuel macron, nous resterons chez nous et nous nous ferons livrer pour tout en refusant tout contact humain, trop dangereux…
Les plateformes dont Amazon disent toutes un grand merci au président car, eux, vont voir leur chiffre d’affaires exploser. Et tout le monde le sait bien, quand les habitudes sont prises, il est bien difficile de les abandonner.
Nous assistons impuissants à un suicide de notre économie et des petits commerces, ce gouvernement refusant toujours que les médecins de ville jouent leur rôle à savoir essayer de soigner avant d’hospitaliser en réanimation. Incompréhensible !
Mais au royaume d’Ubu Macron, le ridicule ne tue plus depuis bien longtemps… Heureusement ! Comme nous comprenons les maires qui choisissent de prendre des arrêtés pour que les petits commerces puissent continuer à travailler normalement…
Le nouveau monde de demain s’annonce bien triste, bien solitaire, bien déshumanisé. Un monde qui ressemble à un mauvais film fantastique, un monde froid sans contact, un monde qui ressemble à l’enfer, qui, on le sait, est pavé de bonnes intentions.
Raymond Aquila