On dit souvent dans le métier qu’à défaut de gagner un match, il ne faut pas le perdre, c’est ce qu’a fait les Niçois.
Thomas Tuchel en approche ?
Didier Digard avait encore fait confiance en son 4-3-3, sa marque de fabrique. Il continue de travailler avec ce groupe qui lui fait confiance. Il sait que le groupe INEOS, propriétaire du club, pense à des entraîneurs étrangers dont Thomas Tuchel, l’ex-entraîneur du PSG et de Chelsea. Arrivera-t-il en cours de saison où laissera-t-on à Digard le droit de terminer la saison ? L’avenir nous le dira. Un avenir dans lequel Andy Delort ne participera pas. Il n’était pas dans le groupe à Reims car « pas assez concerné » selon son entraîneur. Aurait-il déjà la tête à Nantes ? Cela devient plus que probable. Du coup, Nice pense à Moffi qui vient de marquer un but splendide au Vélodrome face à l’OM… ce qui n’a pas empêché Lorient de perdre 3 à 1. Moffi serait la priorité du mercato hivernal Niçois… avec un arrière gauche…
Schmeichel, Boudaoui et Todibo…
Pour revenir au match qui nous intéresse, Nice s’est procuré bien plus d’occasions que Reims, pourtant une équipe en forme. Son entraîneur, Will Still, a estimé « que son équipe ne tombera pas tous les jours sur un tel adversaire ». Un bel hommage à la combativité des Aiglons et à leur schéma de jeu. Dès la 1ère minute, le ton était donné. L’attaquant Rémois, Balogun, a trouvé un Schmeichel qui n’a pas balbutié son football pour une fois. Il a été infranchissable. Il a encore été décisif face au même Balogun en fin de match, à la 83’. Il a été l’un des meilleurs acteur du match. Côté Niçois, Boudaoui a encore été omniprésent, quant à Todibo, il a réalisé un match XXL. Mais c’est toute l’équipe qui est à féliciter et Diop, Pépé, ou encore Laborde aurait dû marquer… Et même Bouanani qui a eu la balle de match en fin de partie (77’).
Nice retrouve un collectif…
Même Ramsey pourtant insignifiant durant 45’ a eu en fin de 1ère mi-temps, une balle de but. Mais Diouf, le gardien Rémois, était lui aussi dans un grand jour. Il a bien profité aussi de la maladresse des attaquants Niçois. Laborde n’a pas trouvé le poteau mais ses tentatives n’étaient pas cadrés. Le coaching de Digard aurait pu s’avérer payant. A la 69’, il a fait entrer Barkley (qui n’a pas pesé sur la rencontre), mais aussi Bouanani et Brahimi. Ces deux derniers ont eu la possibilité de faire basculer le match. Cela aurait le coup parfait. Didier Digard s’est dit encore plus satisfait de ses joueurs que lors de la rencontre face à Montpellier. Il est vrai que le groupe semble plus soudé qu’avant, et paraît jouer ensemble… Pourvu que ça dure…
Pascal Gaymard