Avec la victoire 1 à 0 à Lens, l’OGC Nice peut enfin souffler un peu avant de recevoir Saint-Étienne en perdition, mais surtout avant trois matchs délicats : Monaco, PSG et Marseille…
Un pénalty oublié ?
Mais revenons sur cette victoire du Gym contre une équipe de Lens qui arrivait au sommet de sa forme après une victoire au Vélodrome, 1 à 0 contre Marseille. Certes, il faut le dire tout de suite, ce n’était pas le match de l’année mais Nice s’est appliqué dans toutes les lignes, y compris en défense. Bambu qui a remplacé avantageusement un Nsoki en crise de confiance a commis une faute sur Ganago, ce qui aurait pu coûter un pénalty à Nice, mais là encore la chance a, semble-t-elle, tourné puisque l’arbitre, Ben El Hadj, n’a même pas daigné aller voir la VAR (Vidéo Assistant Referee). Personne ne s’en plaindra sur la Côte d’Azur. Après avoir vu les images au ralenti, il semble bien que Bambu ait touché la jambe d’appui de son ex-coéquipier aujourd’hui à Lens.
Atal buteur, Lees-Melou catalyseur
Globalement, Nice a mérité sa victoire. C’est sur une belle passe de Dolberg pour Atal que ce dernier a feinté un centre pour mieux prendre à défaut l’excellent gardien d’origine corse, Leca. Son tir de toute beauté a permis au Gym de mener au score dès la 49e minute. Après, Nice n’a pas fait que défendre et aurait pu doubler la mise si Gouiri, lancé par Boudaoui, avait fait preuve d’un peu plus de réussite. Son lob à la 71e est passé juste au-dessus de la cage lensoise. Au rayon des satisfactions, notons le retour important du Capitaine, Lees-Melou qui lui, ne compte jamais ses efforts et qui a su stimuler un groupe en manque de confiance chronique. Il a été l’un des meilleurs joueurs du match avec le buteur niçois, Atal, qui retrouve, tout comme Boudaoui, ses jambes d’avant leurs blessures respectives.
Le rôle de Fred Gioria…
Atal a dû sortir sur claquage mais cela ne semble pas bien grave. Gouiri a été toujours précieux en attaque même s’il aurait dû tuer le match bien avant le coup de sifflet final. Les dernières minutes ont été crispantes à vivre. Le coup de chapeau revient au duo Saliba/Daniliuc. Le premier, depuis qu’il est arrivé à Nice, donne une sérénité à un secteur de jeu qui en manquait atrocement. Saliba a été impeccable tout comme Daniliuc qui, match après match, prouve que Nice a bien fait de l’arracher au Bayern de Munich. Maintenant, le Gym est remonté de la 14e à la 12e place mais il appartiendra de confirmer contre St Etienne. Nul doute que l’équipe aura sans doute encore besoin de la venue des supporters pour être motivée tout comme de la hargne d’un Frédéric Gioria qui n’a cessé d’haranguer ses troupes du bord du terrain jusqu’à se prendre un carton jaune par l’arbitre. Le dimanche 31 janvier à 13h, nous saurons si cette équipe à une âme et si elle peut retrouver son rang de début de saison où les observateurs pensaient qu’elle pouvait côtoyer les places européennes.
Pascal Gaymard