Après la belle victoire à Lens, nous étions en droit de dire que sans doute, les prestations insipides étaient derrière nous, que les Niçois avaient compris qu’il fallait être solidaire, se battre tous ensemble, avoir la volonté de chercher l’Europe. Que nenni…
Guessand seul au monde…
Face à Nantes, Nice a été inexistant en 1ère période ce qu’a reconnu Francesco Farioli, un entraîneur accroché à son 4-3-3 comme un chien à son os ! Il faut savoir s’adapter à l’adversaire et quand celui-ci évolue en 4-4-2, il faut changer de schéma tactique. Bien sûr, il manquait 6 joueurs dont beaucoup de milieux, mais Nantes a perdu Moses Simon… Les Niçois étaient dans leur antre, il fallait gagner ce match. Le pire, c’est que les Nantais se sont baladés à l’image de Sissoko… Aucune pression, aucune volonté de contrarier l’adversaire, aucune envie de jouer… Une HONTE ! Et c’est la défense autrefois point fort du Gym qui pêche. Todibo n’est plus que l’ombre de lui-même et c’est Dante qui l’a sauvé alors qu’il avait fait encore une erreur de relance. A ce rythme, l’équipe de France n’est plus qu’un souvenir et un gros transfert aussi… Dante a failli coûter un pénalty qui finalement a été sifflé contre le jeune Mendy, trois minutes après l’égalisation heureuse du Gym suite à une faute sur Guessand, pénalty transformé par Moffi, sa seule action du match…
Les choix de Farioli…
Alors, des questions se posent sur les choix de Francesco Farioli. Pourquoi mettre Louchet en sentinelle alors que Boudaoui avait si bien tenu le poste sous l’ère Digard ? Pourquoi Guessand n-a-t-il pas débuté le match en lieu et place d’un Moffi insignifiant ? Pourquoi Perraud a débuté alors que Bard lui est supérieur et plus actif ? Pourquoi sortir Ali Cho alors qu’il était le seul attaquant actif ? Pourquoi Boga et Lotomba ont-il été si mauvais ? « Le foot sans agressivité, dynamisme, énergie, ce n’est pas possible » dixit Dante. Et sans mouvement, envie, attention aussi… Nice reste 5ème mais manifestement ne mérite pas sa place. Cette prestation face à Nantes, même si la copie en 2ème période a été meilleure est indigne d’une équipe de Ligue 1 prétendant à l’Europe. Farioli n’est pas De Zerbi. Faut-il le remplacer pour retrouver de l’envie ? La question se pose avec de plus en plus d’insistance…
Pascal Gaymard
