Avec à la clé, un probable Ballon d’Or pour le gagnant de ce match historique où l’un des deux pays accrochera une troisième étoile à son maillot…
Hernandez et Kolo-Muani, les remplaçants marquent…
Inutile de vous dire que la motivation ne sera plus à trouver. Avant ce match contre le Marc, le camp Français pouvait être inquiet avec les forfaits de dernière minute de cette pièce maîtresse qu’est Adrien Rabiot à la Coupe du Monde exemplaire jusqu’à ce forfait mais aussi du défenseur Dayot Upamecano, tous deux grippés (la clim des hôtels Qataris ?). L’un était en tribune, l’autre sur le banc. Pourront-ils jouer la Finale ? La réponse à Didier Deschamps au coaching exceptionnel jusqu’à présent avec notamment le remplacement d’un Hernandez, Théo pour Lucas, comme arrière gauche et buteur comme le veut la tradition française en demi-finale de la Coupe du Monde. Suite à un cafouillage dans la surface marocaine à l’initiative de Kylian Mbappé, Théo Hernandez a surgi et d’une reprise de volée difficile à réaliser, a battu le goal Marocain, Bounou qui n’avait encaissé qu’un but dans cette Coupe du Monde jusqu’à présent.
Le coaching exceptionnel de Didier Deschamps
Mais que dire aussi du remplacement d’un Dembélé bien pâle par un Kolo-Muani arrivé en renfort dans le groupe avant le début de la compétition pour suppléer Nkunku, forfait .L’attaquant de Francfort a marqué de près, le 2ème but à moins d’une minute de son entrée de jeu. Là encore, Mbappé a été décisif et l’ex-Nantais n’a pas manqué de concrétiser cette offrande. A 2à 0, la partie était finie pour les Marocains qui n’ont pourtant jamais baisser les bras. Eux aussi ont eu leur lot de blessés avec Nayef Aguerd, leur défenseur de fer de Rennes, forfait à l’échauffement, Romain Saïss obligé de sortir après 20 minutes de jeu et Noussair Mazraoui à la mi-temps .comme l’a dit leur entraîneur, Walid Regragui, s’en était trop pour son équipe face à la France « où la moindre erreur se paie cash ». Et pourtant, ils ont osé par Azzedine Ounahi (10’ + 94’), Jawad El Yamiq (45’) ou Youssef En-Nesyri (54’), tirs repoussés par un Hugo Lloris de feu (144 sélections, 19 match en Coupe du Monde) suppléer par Ibrahima Konaté, lui aussi exceptionnel car le goal légendaire de l’équipe de France semblait battu.
Lloris et Griezmann, les plus réguliers
On pourra regretter les sifflets continuels lorsque les Français avaient la balle d’un stade de 68 000 spectateurs qui manifestement avaient choisi leur camp. On a frémi lorsque le défenseur marocain, Amrabat a découpé Mbappé nous laissant craindre un forfait de ce dernier pour la finale ou plus. On a été désolé pour Olivier Giroud qui a frappé sur le poteau et qui a loupé les cages sur une autre tentative, lui le combattant infatigable. Et puis, que dire de la performance remarquable d’un Antoine Griezmann qui était partout à la fois, en attaque, au milieu, en défense. Il a été énorme jusqu’à être désigné comme l’homme du match. Les Argentins auront un travail considérable car dans cette équipe de France si solidaire, chaque étoile brille à son tour, Mbappé, Giroud, Tchouaméni, Rabiot, Hernandez, Varane… avec deux constances : Lloris et Griezmann. On a hâte d’être à dimanche pour une rencontre historique qui pourrait valoir à la France, une 3ème étoile de champion du monde…
Pascal Gaymard
