Avant le début de la rencontre, il ne fallait surtout pas se souvenir de Vannes qui avait douché les espoirs niçois au Ray, mais se souvenir des belles choses comme de la finale gagnée en 1997 par la bande à Gioria.
Gouiri décisif deux fois…
Encore une fois, le Gym a fait une première mi-temps poussive avec juste Thuram pour mettre un peu d’enthousiasme sur deux têtes, l’une à la 11’ sur un corner et à la 43’ sur un centre de Stengs, excellent hier et qui a confirmé tous les espoirs placés en lui par les dirigeants du Gym. À part ça, rien… Et les Versaillais étaient en droit à la pause, de croire au miracle. Mais ils n’ont pas eu le loisir de rêver bien longtemps. Dès la reprise, sur un centre de Lotomba, très bon, Delort laisse la balle à Gouiri qui d’une demi-volée crucifie Delaunay, le goal de Versailles. 1 à 0 pour les Aiglons ! Il faudra attendre 25 minutes pour qu’à la 73’, Gouiri suite à un contre favorable devienne altruiste en laissant à Dolberg le soin de tuer le match d’une belle frappe du gauche. A 2 à 0, le match était bouclé et Nice était en finale au Stade de France, le 8 mai prochain.
Dolberg rouvre son compteur…
L’entrée de Guessand aurait pu aggraver le score puisqu’à la 92’, il a trouvé la barre transversale. Tout le monde a tenu son rang avec une défense inédite, Todibo-Rosario en l’absence de Dante, suspendu. Todibo a été appliqué et Rosario, impérial lui qui n’était pas dans son poste. Au milieu, la paire Thuram/Lemina a bien fonctionné. Mais c’est Gouiri, le meilleur Niçois, qui a retenu toute l’attention. C’est lui qui a débloqué le match de cette demi-volée particulièrement inspirée. C’est lui encore qui a donné un caviar sur le 2ème but à Dolberg qui a retrouvé le chemin des filets. Il faudra vite oublier pour se concentrer sur la venue du PSG à Nice, ce samedi à 21h. Le championnat doit reprendre ses droits et Nice ne doit rien lâcher face à Marseille. La Ligue des Champions est à portée de mains en plus d’un trophée de la Coupe de France. Pour sa première saison, Christophe Galtier confirme qu’il est bien le meilleur entraîneur de France et peut être même un peu plus d’ailleurs…
Pascal Gaymard
