En battant la très faible équipe de Bordeaux, 1 à 0, l’OGC Nice affirme ses ambitions à trois journées de la fin du Championnat de Ligue 1.
La faiblesse de Bordeaux…
Les Aiglons peuvent maintenant avoir entièrement la tête à leur finale de la Coupe de France qui aura lieu ce samedi 7 mai au Stade de France contre le FC Nantes qui a partagé les points (2 à 2) contre Lens ce weekend. Face à Bordeaux, les Niçois ont été maladroits, omnipotents, et malchanceux. Il n’y avait qu’une équipe sur le terrain. Pourtant dos au mur, les Bordelais n’ont fait que reculer. Il faut dire que les trois défenseurs étaient des recrues du mercato d’hiver, c’est dire le problème récurrent d’une équipe à la dérive et qui par sa faiblesse, se dirige tout droit en Ligue 2. Si l’équipe de Nice ne s’était pas imposée, cela aurait été une véritable contre-performance, tant Bordeaux n’a jamais pu inquiéter le gardien niçois, Benitez, qui a passé une soirée plutôt tranquille hormis à la 69’ sur un centre ou à la 39’ face à Hwang qui était hors-jeu. Le Gym revient à deux points de Rennes et Monaco et à 5 points de l’OM à trois journées de la fin ((Nice/St Etienne le 11 mai, Nice/Lille, le 14 mai, et Reims/Nice le 21 mai).
Delort encore et toujours…
Après, tout le reste est à mettre sur le compte des Niçois qui auraient dû tuer le match bien avant la 74’ et le centre de Bard dévié par Lacoux qui remet Delort, hors-jeu, dans le match et qui n’a plus qu’à pousser la balle dans les buts de Costil, bien friable. Dès la 10’, suite à une erreur de Costil, Kluivert récupère le ballon, le transmet à Dolberg dont la frappe pas assez appuyée est déviée par Mensah sur sa ligne de but. A la 27’, Boudaoui récupère le énième ballon raturé par les Bordelais, centre et la reprise de Delort est encore déviée par Guilavogui. A la 59’, la reprise de la tête de Thuram aurait dû faire but sans une claquette de Costil qui avait retrouvé une partie de ses réflexes d’antan. Enfin, à la 93’, sur une chevauchée solitaire de Brahimi (qui avait remplacé un Boudaoui bien insignifiant), il donne à Lotomba (qui avait remplacé Daniliuc victime de crampes) dont le tir trouve le poteau. La balle revient en jeu et Brahimi a l’occasion de doubler la mise mais sa frappe s’envole alors que Delort était seul…
Maintenant, la Coupe de France !
Il faudra être bien plus appliqué, sérieux, précis, dynamique, et « tueur » contre les Canaris si les Aiglons veulent donner à Sir Jim Ratcliffe, son premier trophée en Rouge et Noir. Ce serait de bon augure car le milliardaire anglais a fait une offre de 5 milliards d’euros pour racheter Chelsea ce weekend. À priori, son baroud d’honneur sur ce dossier serait trop tardif, le choix du repreneur du club londonien étant déjà choisi… Mais comment alors croire les dirigeants niçois quand ils parlent d’économies suite à une telle offre ? Pourquoi ne pas investir à Nice pour faire de ce club, un grand d’Europe ? Les supporters sont en droit de se poser des questions après ce drôle de weekend… À quelques jours du Stade de France, les hommes en forme de Nice ont pour noms, Delort, toujours aussi précieux pour débloquer une situation, Thuram, toujours aussi volontaire et travailleur, Todibo, toujours aussi présent en défense pour colmater les brèches, et Benitez, toujours aussi bon sur sa ligne et dans ses face à face avec les adversaires. Bref, Nice dispose des armes pour gagner la coupe de France. Issa Nissa !
Pascal Gaymard