EXPOSITION – Les SUMO de retour au Musée des Arts Asiatiques !

Jusqu’au 1er février 2026, le Musée départemental des Arts Asiatiques (MAA) conçu par l’architecte, Kenzo Tange, et inauguré en 1998, accueille une exposition sur les trop rares SUMO.

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Ces lutteurs ancestraux, mythiques quasi divins au Japon, vous révéleront toute « leur poésie et leur puissance ».

« SUMO : l’équilibre absolu »

Car derrière des poids souvent colossaux, ils développent une agilité, des muscles, et une force peu commune. Intitulée, « SUMO : l’équilibre absolu », l’exposition est unique en bien des aspects. C’est ce que les élus ont souligné, le président du Département des Alpes-Maritimes, Charles Ange Ginésy, en tête, accompagné du député, Eric Ciotti, président de la commission des finances du Département 06, mais aussi des conseillers vice-présidents, Auguste Vérola, délégué à la culture ou encore Pierrette Alberici, et Gaëlle Frontoni. Dans leurs discours, ils n’ont eu de cesse de remercier les présents qui ont participé au succès de cette exposition : Hiroshi Kitagawa, Consul général du Japon à Marseille, Philippe Marinig, photographe officiel des SUMO, Daimon Kinoshita, portraitiste officiel des lutteurs et de David Rothschild, organisateur du tournoi de Paris de SUMO 2026. Nul doute que le récent voyage du président Ginésy au Japon n’est pas pour rien dans cette belle initiative. Tout comme Jacques Chirac avant lui, il a été impressionné par le rituel de ces lutteurs hors norme. Charles Ange Ginésy a insisté sur « le regard, l’harmonie, la posture, la beauté, et le respect profond dont font preuve ces combattants spectaculaires ».

150 œuvres uniques

D’ailleurs, un hommage discret est rendu dans cette exposition à l’ancien chef de l’Etat qui avait pour le Japon et ses lutteurs ancestraux, une passion dévorante. Forte de 150 œuvres, le Musée départemental des Arts Asiatiques explore le SUMO de l’époque d’Edo (1603-1868) jusqu’à nos jours. « Entre photographie contemporaine et art traditionnel japonais, cette exposition met à l’honneur 80 photographies de Philippe Marinig, capturant l’intimité des écuries japonaises et la puissance des entraînements, mais aussi 40 estampes et peintures de Daimon Kinoshita, maître de l’estampe, revisitant les icônes du SUMO avec éclat et poésie ». L’exposition débute tout naturellement « par une fresque de 15m de long de Daimon Kinoshita qui a représenté 75 Yokusanas » comme l’a souligné Eric Ciotti. Le dernier en date : « Baby Face », un Japonais, le dernier en date (2m pour 160 kgs) alors que les Hawaïens ont dominé les années 90 et qu’aujourd’hui, ce sont les Mongoles qui tiennent le haut du pavé.

Des partenariats exceptionnels

Si cette exposition est unique, cela est dû « à des prêts exceptionnels du musée du quai Branly – Jacques Chirac, du musée Saint-Remi, de l’université Côte d’Azur et de collectionneurs privé » comme l’a rappelé le directeur du MAA, Adrien Bossard. À ces œuvres s’ajoutent plusieurs pièces inédites, dont l’un des 10 exemplaires du vase Soulages, présenté pour la première fois comme trophée de SUMO. Et le conservateur du MAA d’ajouter : « L’exposition marque aussi une collaboration inédite avec le musée du Président Jacques Chirac (Sarran), la Fondation Gandur pour l’Art (Genève), et s’inscrit dans le cadre d’un partenariat exclusif avec le tournoi de Paris de SUMO 2026 ». Tout au long de l’exposition, le MAA proposera une programmation culturelle riche et gratuite : visites guidées, ateliers d’origami, de gravure ou de kamishibai, conférences, démonstrations, initiations et projections en plein air, stages de manga et de calligraphie japonaise. Un rendez-vous à ne pas manquer si vous aimez la culture japonaise…

Pascal Gaymard

Infos : maa.departement06.fr

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