Dans son documentaire qu’elle est venue défendre au cinéma Jean-Paul Belmondo de Nice ce lundi 18 novembre à 20h, elle a répondu à toutes les questions, toutes les interrogations, tous les commentaires. Elle s’est confiée au Petit Niçois.
Le Petit Niçois : Avez-vous vécu une EMI ?
Sonia Barkallah : Pas vraiment, c’était plutôt une OBE, une Out of Body Expérience c’est-à-dire, une sortie de corps. J’avais 14 ans et cela s’est fait de manière spontanée. J’avais lu à 11, le livre du professeur Moody, « La Vie après la Vie ». Ce sont les témoignages qui m’avaient beaucoup intéressé. Mon grand-père venait de mourir… Après, à 20 ans, j’ai traversé une grave crise d’adolescence avec une grosse dépression suite à une rupture amoureuse, j’ai même envisagé de me suicider… Puis, j’ai vu le film adapté du livre de Moody, « La Vie après la Vie » et il m’a sauvé la vie… J’ai décidé d’entreprendre une enquête qui a été produite par Fred Daudier (Société Arcanae Productions) qui était dans la salle hier soir.
LPN : Comment cela s’est concrétisé ?
SB : Par un colloque en 2006 à Martigues où le professeur Moody est venu. Mais aussi par un premier film, « Faux Départ » en 2010. Un autre colloque a suivi en 2013 à Marseille au Parc Chanot avec Moody et un grand nombre de chercheurs. Les conclusions filmées de ce colloque international ont été utilisées au CHU de Strasbourg et de La Timone à Marseille pour analyser les processus de guérison et dans les unités de soins palliatifs par les personnels soignants. Puis, j’ai créé une web TV en 2015 qui a été un échec… J’ai décidé de faire une pause à ce moment-là.
LPN : Qu’est-ce qui vous a fait revenir aux EMI ?
SB : J’avais fait de belles rencontres grâce aux EMI… Mais il me manquait un témoignage, celui d’une infirmière, d’un personnel soignant. En 2019, je l’ai enfin eu avec l’histoire de Danièle, infirmière, et de Jacques, Expérienceur. Je pense aussi à Patrice Van Eersel qui a écrit « La Source Noire », un bouquin extraordinaire. C’est lui qui m’a donné envie d’enquêter sur le sujet. Il y a eu tous ces témoignages, ces gens qui après une EMI se sont mis à parler plusieurs langues, qui ont développé des facultés intellectuelles qu’elles n’avaient pas avant, qui psychologiquement parlant se sont transformés.
LPN : Et TEMOINS ?
SB : J’ai tourné de novembre 2022 à septembre 2023. Le montage a été terminé en mars dernier. J’ai décidé de tout faire, réalisation, production, distribution et j’ai la chance que des cinémas comme le Jean-Paul Belmondo de Nice ait pris mon film en sortie nationale. Et cela fait plusieurs semaines qu’il est à l’affiche. J’ai fait un peu de pub, pris une attachée de presse qui m’a permis de passé sur CNews chez Pascal Praud, être interviewée par Sonia Mabrouk, sur France 3, dans le JDD ou Le Parisien…
LPN : Votre ambition maintenant ?
SB : Que le protocole médical idéal soit mis en place avec des captations par une caméra afin de convaincre les sceptiques que les EMI sont bien une réalité et que les TEMOINS sont authentiques, sincères et qu’ils ont vraiment vécu ce qu’ils racontent.
LPN : Votre actu dans la région ?
SB : Je serai de retour le samedi 7 décembre à l’Escarène à 20h et le lendemain, le Dimanche 8 décembre à l’hôtel VLT de Nice, 4 rue de la Tour à 17h30.
Propos recueillis par Pascal Gaymard