FESTIVAL DE CANNES- Un bilan mitigé…

Après ce 74ème Festival de Cannes qui nous avait tellement manqué en 2020, le bilan que nous pouvons en faire est quelque peu mitigé.

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Spike Lee, un président apprécié. Photo : Dominique Maurel

Nous avons donc listé ce que nous avons aimé et ce que nous n’avons pas aimé… Avec toujours le souci que le prochain soit encore mieux que celui-ci.

CE QUE NOUS AVONS AIMÉ…

Que le Festival ait lieu tout de même en juillet… mais le retour en mai est souhaitable. 

Les nombreuses Master Class d’une qualité inégalée.

La qualité des films dans toutes les sélections.

La nouvelle sélection officielle, Cannes Première. 

L’accueil dans les salles toujours amical et de bonne humeur des personnels féminin et masculin.

L’absence de pluie hormis un petit crachin en fin de Festival.

Les prises de parole des réalisateurs après qu’ils aient reçu une ovation dans le Grand Théâtre Lumière.

Le concert improvisé de Bill Murray à la salle Debussy.

La soirée de Gaspar Noé avec une ovation digne de lui.

La sympathie de Spike Lee toujours très disponible pour tous y compris pour le personnel de sécurité.

Le mot final de Thierry Frémaux sur les 50 000 tests covid effectués lors du Festival avec « seulement » 70 cas positifs, ce qui lui a fait dire à de nombreuses reprises que ce n’est pas au cinéma que l’on attrape le covid.

CE QUE NOUS N’AVONS PAS AIMÉ…

Le programme du Festival, véritable outil de travail des journalistes, devenu payant.

L’absence des dossiers de presse et des casiers qui étaient LE lieu de débats après la séance matinale.

Le système de réservation des places qui empêche les journalistes de passer librement d’une salle à l’autre.

La fin des files prioritaires pour les journalistes.

L’absence d’ordinateurs dans la salle de presse.

La non-possibilité de passer à Debussy en fin de séance au Palais.

Idem pour la sortie du Grand Théâtre Lumière au Palais, obligation de sortir.

QUELQUES PROPOSITIONS…

Le dernier jour du Festival, mettre aussi en programmation les films présentés en séances spéciales, hors compétition, Cannes Première… 

Redonner la liberté aux journalistes, le droit d’aller d’une salle à l’autre sans réserver leurs places aux bornes.

Remettre les ordinateurs en salle de presse tout comme les casiers pour les dossiers sur les films…

Pascal Gaymard

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