Les Niçois auront résisté durant 52 minutes avec, il faut le dire, une belle abnégation et avec une possession de balle méritoire.
Terem Moffi sur pénalty
En première mi-temps, par contre, de par et d’autre, aucun tir cadré pour les deux gardiens qui auront passé 45 minutes assez tranquilles. La défense à trois, avec le retour de Dante encadrant Juma Bah et Antoine Mendy de retour de disgrâce, a été efficace. Manifestement, Antoine Mendy avait beaucoup de choses à se faire pardonner et il a été attentif voire même offensif. Plus tard, c’est par lui que le pénalty sifflé par M. Cuadra Fernandez permettra à Nice de revenir au score. Un autre revenant, Terem Moffi, arrivé en retard à l’entraînement tout comme Jonathan Clauss, n’était sur la feuille de match au début de la rencontre. Et cela s’est ressenti… A la 38’, Soulé a cru avoir réussi à ouvrir le score suite à son centre repris par Mancini. Mais ce dernier était hors-jeu, seul fait marquant de cette mi-temps. Le 3-5-2 prôné par l’entraîneur niçois, Franck Haise, avait eu le mérite de contrarier les plans de Gasperini, son homologue Romain.
Les errements de Juma Bah…
Dès la reprise, tout s’est accéléré en trois minutes… de la 52ème à la 55ème minute avec Ndicka de la tête et Mancini du pied droit. Résultat : 2 à 0 pour l’AS Roma avec un Juma Bah apathique alors que sa carcasse avoisine les 1m95 ! A quand une pression un peu plus forte sur ses vis-à-vis attaquants ? Quand Clauss, Moffi et Diop sont entrés sur le terrain, le jeu des Niçois est devenu plus rapide et plus dangereux. Les Italiens ont peiné sur les 10 dernières minutes du match. A ce moment-là, les Niçois ont surclassé les Romains et le match nul n’aurait pas été une imposture. Le nombre de cartons jaunes reflète bien aussi la physionomie du match avec 5 biscottes pour les Italiens, aucune pour les Azuréens. Abdi et Cho, entrés à la 80’, ont aussi participé à l’accélération du jeu Niçois. Si le Gym continue d’afficher de telles performances, nul doute qu’ils gagneront des matchs y compris en Coupe d’Europe. Tous les espoirs sont permis, mais il faudra très vite remplacer Juma Bah par Bombito…
Pascal Gaymard
