Au final, l’engouement d’un public déchaîné aura tout balayé et jamais une telle ferveur avait été ressentie lors des JO d’été…
64 Médailles dont 16 en OR… RECORD !
Avec ses 43 Médailles, les JO de Pékin était une référence pour la France. Désormais, il faudra avoir les yeux rivés sur le record des JO de Paris (pour la 3ème fois dans l’histoire) et ses 64 Breloques dont 16 en OR, 26 en ARGENT et 22 en BRONZE qui sera difficile à battre (les Russes et les Biélorusses n’étant pas là). Toutes ont été magnifiques. Toutes ont raconté de belles histoires humaines. Toutes résument une évidence : il faut beaucoup de travail pour se voir passer une Médaille autour du cou. Et même quand les Français et Françaises n’étaient pas premiers, le public entonnait tout de même La Marseillaise comme s’ils avaient gagné. Jamais, on avait entendu chanter autant de fois La Marseillaise que ce soit sur les podiums que dans les tribunes. Et tous les sportifs l’ont repris en cœur. Pas de couacs footballistiques comme par le passé… Après la fracture des élections législatives, c’était comme si tout un peuple retrouvait son identité dans l’effort.
L’abnégation des champions en simple et par équipes : Léon, Teddy, Félix…
Nous aussi, nous avons eu nos « chouchous » au premier desquels, bien sûr, le Roi Léon. Un Marchand de rêve, un Marchand qui marche sur l’eau, un Marchand qui distance ses adversaires par 4 fois avec autant d’OR et une autre de BRONZE pour tous ses copains de l’équipe de France de Natation. Il a été choisi pour porter la flamme une dernière fois avant de l’éteindre. Quoi de plus normal ! Que dire aussi de Teddy Riner qui emporte une 3ème Médaille d’OR olympique en 5 JO ! Et par Ippons ! Lui aussi a partagé avec ses potes de l’équipe de France de Judo, tous en OR… et son dernier combat décisif encore par Ippon… Comment passer à côté de la Lebrunmania et de la Médaille de BRONZE en simple de Félix avant que ce dernier aussi, comme Léon ou Teddy, ne s’arrache pour donner le BRONZE à ses copains de l’équipe de France et à son frère, Alexis.
Volley, BMX, VTT, Cyclisme Piste, Escrime, Rugby, Kayak, Triathlon, Surf…
Derrière, on retiendra la rage de vaincre de l’équipe de France de Volley qui a atomisé la Pologne pour conserver leur titre olympique ce que personne n’avait fait avant eux hormis l’URSS des années 60 ou les Américains des années 80… Du trio Français à l’arrivée du BMX Racing avec un Joris Daudet dont c’était probablement la dernière chance d’être en OR aux JO… De Benjamin Thomas, meurtri, dossard déchiré après une chute qui en cyclisme sur piste est quand même venu chercher l’OR… Du VTT Cross de Pauline Ferrand-Prévot, porte-drapeau aux côtés d’Antoine Dupont… vainqueur en Rugby à 7 avec une victoire écrasante face aux Fidjiens… De Manon Apitay-Brunet en Escrime, au Sabre, qui elle aussi s’est surpassé pour de l’OR… De Kauli Vaast, le beau surfeur venu de Tahiti, sorti indemne d’immenses vagues… Nicolas Gestin en Canoë Kayak, digne successeur d’Estanguet, de Cassandre Beaugrand en Triathlon… Et de toute la joie en général des Médaillés surtout d’OR mais aussi des larmes de déception ce ceux ou celles qui attendaient plus que de l’ARGENT ou du BRONZE…
Une cérémonie de clôture plus sobre…
Quant à la cérémonie de clôture, pas grand-chose à redire sinon qu’elle a été bien plus sobre que l’ouverture, emportant l’adhésion même si le côté lugubre des petits hommes gris chargés d’envoyer les anneaux olympiques au ciel ne nous ont pas paru pertinents. L’Apollon et l’hommage aux Jeux Olympiques de l’Antiquité avec un jeu de lumières se reflétant sur les gradins étaient vraiment de belles idées. En ce qui concerne l’arrivée de Tom Cruise et son départ à moto puis avion style Mission Impossible vers Los Angeles 2028, il était à l’image des Américains qui devront réussir aussi bien. Le pari est lancé et quand on a suivi la bataille rangée qui a précédé l’attribution des Jeux, on se dit que l’idéal de Coubertin n’est pas toujours respecté… certains l’ont déjà dit, ils seront de la fête Américaine comme l’Antibois et Gymnaste aux anneaux, Samir Aït Saïd, sans doute la plus grosse injustice des JO de Paris 2024.
Pascal Gaymard
