77ème FESTIVAL DE CANNES : LE REGARD DE MATHILDE…… Mercredi 15 mai

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Par Mathilde VignalPhotos Dominique Maurel

Mercredi 15 Mai 2024 : Rendez-vous avec Meryl Streep

Ce deuxième jour a été marqué par une atmosphère effervescente et une programmation captivante. Parmi les moments forts, l’interview de Meryl Streep, ainsi que la projection du film en compétition officielle « Diamant brut » d’Agathe Riedinger.

La journée a commencé sur les chapeaux de roues avec une rencontre très attendue : une interview de Meryl Streep. L’icône hollywoodienne, avec sa carrière légendaire et ses trois Oscars, a attiré une foule immense, prête à entendre ses récits et ses réflexions. L’interview a été une plongée fascinante dans l’univers de Streep, où elle a partagé des anecdotes sur ses rôles les plus marquants et ses collaborations avec de grands réalisateurs.

Elle a également abordé des sujets plus profonds, tels que les défis que rencontrent les femmes dans l’industrie du cinéma et l’importance de la diversité et de l’inclusivité. Avec son humour, sa sagesse et son authenticité, elle a conquis le public, laissant chacun avec une admiration renouvelée pour cette grande dame du cinéma.

Malgré tout j’aurais aimé avoir des questions plus orienté sur sa façon d’aborder les rôles, les choix qu’elle fait, comment elle en arrive à s’imprégner, qu’est ce qui peut l’intéresser et la motivé à choisir un rôle plutôt qu’un autre, comment elle en est arrivée à ce sommet si c’était vraiment une envie d’être actrice dans ses débuts… cela aurait permis à mon sens d’aborder des questions plus « intimes » sur sa carrière et sa personne.

« Diamant brut » : la promesse d’une réalisatrice

« Diamant brut », réalisé par Agathe Riedinger et en compétition officielle, est une exploration poignante de la jeunesse contemporaine. Le film raconte l’histoire de Liane, une jeune femme de 19 ans, interprétée par Malou Khebizi, qui rêve de participer à une émission de télé-réalité pour échapper à sa vie difficile à Fréjus.

« Diamant brut » se distingue visuellement mais aussi dans l’idée du film, confirmant Riedinger comme une réalisatrice prometteuse capable de capturer les aspirations et les complexités de sa génération avec sensibilité et finesse.

La mise en scène de Riedinger mêle une esthétique poétique à une critique sociale incisive. La qualité photographique du film est particulièrement intéressante pour sa capacité à saisir les émotions brutes des personnages. Malgré tout, on retrouve une certaine longueur dans le récit essayant de renverser les stéréotypes sur la jeunesse issue de milieux modestes, et en offrant une perspective empathique et nuancée.

Le personnage de Liane quant à lui est très bien campé par Malou Khebizi. Le film aurait pu s’orienter en explorant en profondeur plutôt que de partir sur le fait d’une interprétation psychologique simpliste, en expliquant sa façon d’être et ses envies sur l’absence maternelle.

Bien que présenté en compétition officielle, il me semblerait plutôt adapté à d’autres sections. Il s’agit d’un premier film peut-être un peu fragile, mais qui met en avant le talent prometteur d’Agathe Riedinger.

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