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TaLuKoi ?! Sacré méli-mélo

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Sacré méli-mélo de Jacques Alessandra – Éditions Baie des Anges  

CKi-L’Auteur ?!

C’est Jacques Alessandra bien sûr !

En quoi notre région est-elle source d’inspiration pour votre écriture ?

La Côte d’Azur : »terre de contrastes… ». Contraste entre un bord de mer attractif, urbain, densément peuplé, renommé, riche, à la beauté immédiatement perceptible et un arrière-pays à la beauté austère, montagneux, souvent difficile d’accès, de villages perchés et de bourgades de vallées. Une population très diversifiée, tant par les origines que par une implantation souvent récente et les milieux sociaux différenciés, vivant sur un même territoire mais derrière l’accueil, une interpénétration très limitée (cf. une ghettoïsation de riches : yacht, villa forteresse…, zonage immobilier, isolement de certaines vallées, etc.). La ville de Nice et la région sont très présentes. Enquête oblige, avec une multitude de lieux saints : monastère de Laghet, couvent des Visitandines à Grasse, abbaye de de St-Honorat et chapelle Saint-Pierre du Cros de Cagnes qui fait la couverture. On visite l’ancien couvent de la Place Saint-François dans le Vieux-Nice, on va à Sospel, on assiste au festival de flamenco de Gorbio. Citons encore le port Lympia où habite Farkas, l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer où il joue aux courses et le fameux Paddy’s club dans la rue Droite où il se détend. Aucun lieu n’est là pour le décor. Il y a toujours un lien avec l’enquête.

Comment est née l’idée de votre roman ?

Pas de stratégie bien établie d’avance. Le point de départ :  un récit de fête d’adolescents qui manque tourner mal (fait semi-réel, prescription trentenaire !) Puis les autres personnages sont venus d’où l’idée d’une sorte de ronde (ou de farandole) permettant justement de montrer la diversité et les contrastes avec des réminiscences de quelques lointains faits divers.

Une idée de balade à suggérer ?!

Le canal de la Siagne entre Mougins et Grasse. Il y a plusieurs points d’accès : Mougins : chemin de Pigranel (petite possibilité parking) – Mouans Sartoux : Avenue des sources, chemin des Gipiéres; route Mouans-Sartoux – Plascassier : Corniche Paul Benard : petit  parking , Plan de Grasse – Plascassier : chemin de Masseboeuf, chemin de Brassuris, chemin de Plascassier à Grasse – 4 chemins : petite possibilité parking – Grasse :  Route de St Mathieu : chapelle St Mathieu : parking

OnEnDiKoi-DuTitre ?!

Échanges entre Yves Rosati et l’auteur concernant le titre

Yves Rosati : Je prédis un Sacré Méli-mélo pour démêler mes impressions et Vous les faire partager ! C’est un titre à s’emmêler les pinceaux ! Ou plus, certainement une mise en garde de l’auteur ! Attention, l’histoire ne sera pas un long fleuve tranquille mais un cours d’eau alimenté par tous ses affluents ! Un peu comme si Arianne s’était pris les pieds dans son fil !

Jacques Alessandra : Le titre est un vrai casse-tête. Après Mortes soutanes, Ite Nissa est, Da Nissa code et d’autres, Sacré méli-mélo s’est imposé. Une double connotation et donc une double attente pour le lecteur : une intrigue dans un milieu religieux, entortillée dans une ambiance farfelue. Le lecteur est prévenu qu’il a affaire à un joyeux imbroglio.

OnEnDiKoi-DeHistoire ?!

Échanges entre l’auteur et Yves Rosati sur l’histoire

YR : L’histoire pourrait être l’œuvre d’un peintre impressionniste : chaque couleur serait une bribe de conversation entre 2 vieux Nissarts, une part de socca arrosée d’un verre de pastis, une anecdote sur l’histoire de Nice ! À moins que l’auteur ait souhaité rendre hommage à Dédale : une chronique policière labyrinthique où pour chaque rebondissement, se dresse une nouvelle difficulté ! Mais la bonne nouvelle, c’est qu’à la fin, Arianne s’est démêlé les pieds de son fil !

JA : L’Histoire commence par un tragique accident de train en gare de Riquier. La victime est un prêtre en soutane. Un peu plus tard, un autre prêtre meurt dans des conditions mystérieuses. Les affaires sont classées comme accidents par la police. Mais l’évêché de Nice veut en savoir plus et demande à un privé de mener une contre-enquête. C’est comme ça que le dossier atterrit dans les mains de Coco de Nice, l’ancien commandant de police devenu détective. À l’histoire principale se greffent des histoires secondes comme celle d’un mari cocu ou celle d’un berger de Roubion à qui on a volé ses moutons. De fil en aiguille, les intrigues se croisent et se dénouent. Bien entendu, le milieu clérical est sur la sellette, notamment la frange la plus radicalisée de l’Église catholique. Au final, comme il est dit sur la quatrième de couverture, on baigne dans une histoire pas très catholique qui nous renvoie en pleine gueule quelques réalités que nous vivons. En somme, une histoire inventée de toutes pièces où tout est à la fois vrai et faux. Une bonne occasion de se détendre tout en pointant du doigt quelques travers de notre société.

OnEnDiKoi-DesPersonnages ?!

Échanges entre l’auteur et Yves Rosati sur le personnage principal

YR : Permettez-moi, cher Jacques Alessandra, de présenter vos personnages dans un méli-mélo savoureux tel que vous nous l’avez offert :

Revêtu de sa soutane blanche, François le recevait -ndlr Coco- au Vatican pour le remercier. Il y avait aussi Don Vicenzo, un alambic à la main, Villeneuve, Marion et Bartok en gardes suisses et la belle Chiara en nonne à moitié nue couchée sur un autel.

Quand je vous disais que c’était un sacré méli-mélo, Vous me croyez maintenant !

JA : Les personnages enquêteurs sont en partie ceux de Béton fatal, mon premier polar. Coco de Nice, un ancien commandant de police poussé à la retraite par sa hiérarchie et reconverti ici en détective privé. J’ai gardé son côté gouailleur et pittoresque ainsi que son goût immodéré pour les courses hippiques. S’il ne se prend jamais au sérieux, il fait néanmoins preuve de beaucoup de sérieux dans son travail. On retrouve aussi deux policiers de la judiciaire niçoise, le capitaine Vincent Villeneuve et l’adjudante-cheffe Marion Kregger-Adams, une sacrée bonne femme toute en muscles à qui on ne l’a fait pas. On retrouve encore Chiara, restauratrice d’art dans le Vieux-Nice, la fidèle compagne de Farkas. J’ai adjoint à tout ce petit groupe un fougueux jeune homme, Bartók, sauvé de la rue et de la rapine par Coco.

EnKonKluZion 

Habemus papam

Sincèrement,

Yves.

talukoilepetitnicois@gmail.com

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