La colère ne peut ici que monter et elle pourrait devenir irrépressible…
Des « influenceurs » à tendance terroriste
Ces « influenceurs » auraient explicitement sur les réseaux sociaux appeler à perpétrer des actes terroristes et de s’en prendre à tous ceux qui critiquent le pouvoir notamment suite à l’arrestation arbitraire du philosophe français d’origine algérienne, Boualem Sansal. Certains bénéficieraient de titre de séjour, d’autres encore seraient sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Ils auraient posté des vidéos simulant des égorgements, appelant à des viols collectifs, à brûler vif les opposants au régime dictatorial islamiste et intégriste d’Alger. Les propos antisémites sont foison et certains feraient l’apologie de la torture à propos d’un opposant algérien réfugié en France : « Tuez-le, laissez-le souffrir ! », peut-on lire…
La réplique française attendue
Alors, les analystes cherchent à minimiser les faits en justifiant ces déclarations : par exemple, la reconnaissance du Sahara Occidental par la France comme faisant partie intégrante du Maroc (et pas de l’Algérie). Ils justifient par ailleurs l’arrestation du Français, Boualem Sansal, à l’aéroport d’Alger à cause de la politique étrangère de la France… Mais que fait la France, sinon consulter et admettre des problèmes diplomatiques avec l’Algérie ? La France n’a pas besoin de cette masse silencieuse qui se repaît sur les réseaux sociaux de la haine de la France. Si le pouvoir politique ne fait pas preuve de fermeté, alors eux aussi n’ont qu’une alternative : la démission, le gouvernement comme le président !
Pascal Gaymard