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Noël 2018 : La « ville amie des enfants » ouvre grand son cœur

En partenariat avec l’UNICEF, Villeneuve Loubet roule pour la famille et les droits de l’enfant. De nombreuses manifestations ponctuent cet engagement symbolisé par les poupées Frimousse.

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Avec plus de 2000 enfants scolarisés, de nombreux jardins aménagés, deux parcs départementaux en pleine nature, plus de 30 disciplines sportives pratiquées et 4kms de plages balnéaires, Villeneuve Loubet méritait bien, aux yeux de l’UNICEF, le titre très convoité de « Ville Amie des Enfants ». Entre bord de mer et rives du Loup, la vie des enfants Villeneuvois est riche de joies collectives, d’apprentissages en tout genre, de challenges sportifs, de séquences créatives, de découvertes scientifiques et éducatives, d’explorations environnementales au contact de Dame nature. C’est à Villeneuve Loubet que le programme « Watty à l’école » sensibilisant les enfants aux écogestes responsables remporte l’une des plus grosses audiences en France ; que l’éveil sportif en crèches a vu le jour ; qu’une école du cirque forme de futurs artistes, jongleurs, acrobates, qui révolutionneront le cirque de demain ; qu’un Conseil des jeunes s’investit sur tous les fronts du bénévolat citoyen… Pour Claude Fondecave, Président régional de l’UNICEF, « toutes les conditions sont ici réunies pour faire valoir les droits de l’enfant, dans le respect de la Convention Internationale signée le 20 novembre 1989 aux Nations Unies. Toute ville a des obligations légales, explique-t-il, mais ce qu’elle fait en plus mérite d’être valorisé. C’est là que nous intervenons. Mais attention, décrocher le titre de Ville Amie des Enfants n’est pas une mince affaire. Les critères sont exigeants, à la mesure de la responsabilité que nous avons envers nos jeunes générations ». Une politique « cocooning » pour la jeunesse Cinq élus respectivement délégués à la Petite Enfance et à la famille, (Valérie Prémoli), à la jeunesse (Charles Luca) à l’Instruction Publique et à la vie scolaire (Nathalie Nisi, Caroline Bezet), ou encore aux sports (Jean- Paul Bulgaridhès), oeuvrent sous l’impulsion de Lionnel Luca avec l’ensemble des services communaux pour faire perdurer le précieux sésame obtenu il y a 4 ans. Résultat : Villeneuve Loubet est aussi devenu LA destination famille de la Côte d’Azur. La seule du département à favoriser la gratuité des spectacles et des parkings sans augmenter les impôts locaux ! La première commune à avoir sécurisé les abords du collège (Romée de Villeneuve) par un dispositif de « médiateurs » chargés de surveiller, tranquilliser et apaiser l’environnement des pré-ados. « L’éducateur que je suis s’oppose à la présence policière dans les écoles, explique le Maire Lionnel Luca. Nous avons donc fait le nécessaire à l’extérieur pour éviter les intrus à l’intérieur. Et notre système fonctionne très bien ! Agents communaux pacificateurs, nos 5 médiateurs vivent de vrais moments d’humanité avec nos jeunes. Répartis autour des infrastructures culturelles et sportives, ils les préservent autant que possible de la dés-errance et des dérives potentielles ». Eveiller les jeunes consciences aux droits de l’enfant, motiver leur sens de la solidarité, leur faire approcher le droit à la différence, à l’identité personnelle, à la liberté de penser, leur ouvrir les yeux sur le reste du monde, en s’appuyant sur des études comparatives de modes de vie… Telles sont les missions portées par l’UNICEF à Villeneuve Loubet, lors de nombreuses manifestations : Festival du Livre Jeunesse, Forum des Familles, Fête de la Jeunesse (avec la grande Tombola), « Uniday», Journée de la citoyenneté, Journée internationale des Droits de l’Enfant… Créé en 1946 à la suite de la seconde guerre mondiale qui a laissé une foultitude d’enfants orphelins, malades ou désorientés, le fonds international de l’UNICEF a permis à des millions d’enfants de retrouver un équilibre, un peu de confort et de dignité. Aujourd’hui sollicitées sur tous les fronts, catastrophes naturelles, crises humanitaires, famine consécutive aux sécheresses, mais aussi harcèlement à l’école, violences ou abus sexuels, problèmes d’identité, les équipes de l’Unicef fonctionnent en commandos- relais pour accompagner l’enfant dans toutes les mutations de la société. « Il ne s’agit pas de se substituer aux actions de la cité, précise Cécile Genevois, coordinatrice Unicef à Villeneuve Loubet, mais de les accompagner en favorisant ce que nous appelons l’Engagement Jeunes, sur la base du bénévolat ».

Adopte une poupée… pour aider un enfant

Pour cette ancienne retraitée de la police nationale qui s’occupait de mineurs délinquants, la cause de l’Unicef s’est imposée dans sa vie il y a 6 ans comme une évidence : « En emmenant mon petit-fils à l’école ! confie t elle. Je pense que le statut de grand-mère conjugué à celui de retraitée m’a rendue réceptive et suffisamment disponible pour m’engager. Je n’ai jamais eu à le regretter un seul jour. Chaque intervention que je fais dans les écoles me confronte à l’attente des enfants, la pertinence de leurs questionnements, le bon sens qui les habite face aux souffrances qui les traversent ou qui parfois frappent leurs familles ». Emblème de cet engagement fort qui unit tous les bénévoles, la « Poupée Frimousse » fait l’objet d’ateliers de confection joyeux et animés. Une poupée Frimousse est une poupée de chiffon commune à toutes les cultures. Elle a été la compagne des jeux d’enfants de l’après-guerre et symbolise aujourd’hui un enfant, dans un pays en voie de développement, qui attend notre aide. L’adoption d’une poupée permet de vacciner un enfant contre 6 maladies mortelles (diphtérie, rougeole, polio, coqueluche, tuberculose et tétanos). Réalisées par des bénévoles de l’UNICEF aidés d’enfants et familles, les « Frimousse » possèdent leur carte d’identité propre indiquant le nom et l’adresse de leur créateur. La personne qui adopte une frimousse est donc invitée à renvoyer la carte au créateur pour lui indiquer que sa poupée a trouvé un bon foyer. Vedettes des marchés de Noël (8 décembre au village, 16 décembre à Marina), nul doute que nombre d’entre elles se retrouveront au pied du sapin.

Annette Giordano