Qui de mieux que Jean Dujardin pour parler d’OSS 117 ? A priori personne. A la joie des spectateurs, c’est bien l’acteur qui a incarné l’espion français, Hubert Bonisseur de la Bath par deux fois au cinéma, qui est venu présenter au Rialto ce 30 mars, Atout cœur à Tokyo pour OSS 117, sorti en 1966 et réalisé par Michel Boisrond. Une séance qui se déroule dans le cadre du festival de la Victorine, et qui rend hommage aux célèbres studios niçois qui fêtent cette année ses cent ans. Et comme une partie du film a été tournée dans les studios, l’occasion était toute trouver pour inviter Jean Dujardin afin qu’il évoque ce personnage emblématique de sa carrière. « Avant de tourner le premier film j’ai lu quelques romans de Jean Bruce et vu quelques films. Mais rapidement je m’en suis détaché pour me tourner vers les films de Sean Connery et Paul Newman » explique l’acteur » je suis un amoureux des doublages français des films des Années Soixante et avec Michel Hazanavicius qui avait fait la Classe Américaine, nous nous sommes retrouvés là-dessus. J’ai beaucoup apprécié le scénario de Jean-François Halin. J’y ai retrouvé par son détournement, un hommage à ces films. Mais l’idée c’était de se moquer de cette France des années Cinquante, avec ce mâle alpha donneur de leçon ». Un mâle alpha que l’on retrouvera très prochainement une nouvelle fois sous les traits de Jean Dujardin pour un troisième volet » nous avons un gros tournage de prévu de novembre à janvier ». Nous n’aurons Pas plus de détails sur le film, le secret sur le titre et l’époque à laquelle nous retrouverons l’espion français reste pour le moment bien gardé.
En attendant OSS 117, Jean Dujardin n’est pas en reste puisqu’il est actuellement sur le tournage du dernier film de Roman Polanski J’accuse dans lequel il incarne Marie-Georges Picquart, un officier important dans la défense d’Alfred Dreyfus. On retrouvera également Jean Dujardin cette année dans les salles, dans le nouveau film de Quentin Dupieux, Daims.
Andy Calascione