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HUMEUR – Un Festival sous tension…

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Comment cela s’est-il à ce point détérioré ? Comment le plus beau et plaisant Festival du monde est-il devenu une source de tensions et de stress ? La responsabilité à la billetterie commune désormais à tous les festivaliers et qui ajoute à tout le monde, journalistes, professionnels, cinéphiles, des contraintes et surtout des, il faut bien le dire, des emmerdements. Cela avait été mis en place l’an passé pour cause de covid. Il fallait limiter les files d’attente interminables. Elles sont toujours là mais démultipliées, devant les bornes et devant les salles… Si vous n’avez pas le bon QR Code, impossible d’accéder aux séances. Gare à celui qui n’a pas photographié ou rapatrié le bon billet à montrer trois fois devant chaque salle…

Pour autant, cela ne peut excuser certains comportements odieux de la part de festivaliers qui ne méritent pas d’être présents tant ils sont irrespectueux. Les personnels de sécurité, tous serviables et bienveillants, font un métier ingrat et rien de justifie que l’on en arrive aux mains ou qu’un festivalier urine sur une hôtesse… Ces personnes devraient être identifiées et un peu comme dans les stades de football avec les hooligans, interdits de Festival de Cannes.

Par contre, un bon point pour les Marches où tout comportement trop ostentatoire de selfies maladifs est désormais réprimandé et interdit. Le personnel a été bien briefé et même s’ils sont discrets et n’en sont pas moins efficaces. Du coup, la montée des dites Marches se fait avec plus de fluidité et de prestance.

Reste toujours cette billetterie. Pour les professionnels et journalistes, leur travail devient encore plus difficile qu’avant. Ils sont obligés de prendre toutes les séances afin de ne rater aucun film surtout lorsque l’on doit au quotidien parler des films en Compétition. Voir les films juste avant le public cannois était un avantage certain pour parler des films a priori et ainsi mieux informer. En voyant les films après la fameuse montée des Marches, l’information se fait désormais a posteriori…

Enfin, il n’est possible toujours d’annuler les projections auxquelles nous ne pouvons pas nous rendre car pris par des engagements professionnels de dernière minute. Si demain, nous nous retrouvons pénalisés à cause de cela, la couverture du Festival dans des conditions optimales sera devenue impossible.

La Rédaction

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