Accueil Humeur HUMEUR – Pétition contre Sylvain Tesson : Le bal des engagés…

HUMEUR – Pétition contre Sylvain Tesson : Le bal des engagés…

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La raison ? Il serait « une icône réactionnaire ». Non, ne riez pas, ce n’est pas une plaisanterie, mais une réalité. 1200 personnes ont donc trouvé du temps pour « au nom de la liberté d’expression » interdire un écrivain/poète renommé qui est reconnu de tous (hormis les 1200 engagées que voilà) d’être le Parrain d’une manifestation culturelle. Qu’un journal quotidien se fait le complice de cette mascarade est tout simplement une honte !

600 écrivains parmi les 1 200 : Honte à eux !

L’auteur a quant à lui traiter de « bouffonnerie » et de « bassesse » cette initiative si peu glorieuse. Depuis quand certains qui se disent « cultureux » jugent les œuvres des écrivains, poètes, artistes sur leurs opinions politiques ? Seul le talent devrait être une source de comparaison et d’analyse. Mais dire cela a-t-il encore un sens, du sens à notre époque qui s’apparente à l’Inquisition et aux autodafés ? Ils se disent « progressistes » mais ils ne sont surtout intolérants. Qu’ils affichent leur tribune s’ils en ont le courage afin que ceux qui ne partagent pas leurs « idées » puissent les boycotter… Ce ne serait que justice. Parmi ces « signataires », il y aurait 600 écrivains donc des confrères de Sylvain Tesson… Ils osent écrire sans que cela ne soit une blague que la présence de l’auteur comme Parrain du Printemps des Poètes serait de nature, je cite, « à renforcer la banalisation et la normalisation de l’extrême droite ».

Jean Raspail et Sylvain Tesson : Deux Grands !

S’ils savent lire et s’ils disent ces propos à haute voix, n’entendent-ils pas la bêtise qui suinte de cette déclaration ? Pour étayer leur déclaration inique, il en appelle à Jean Raspail à qui Sylvain Tesson avait rendu hommage lors de sa disparition, le 13 juin 2020 qui comme lui, était un voyageur aventurier et écrivain dans le noble sens du terme… Celui-ci disait : « Raspail, c’est la consolation du déclin historique par l’immensité de la géographie. L’espace vide était pour lui le conservatoire des temps désagrégés et des vertus oubliées. La liberté sauvage, la noblesse, la grandeur d’âme, existaient encore… ». Voilà le talent, voilà l’écrivain, voilà l’artiste. Jean Raspail était un Grand comme l’est Sylvain Tesson. Les 1 200 disparaitront sans laisser de traces. Michel Audiard le disait : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ! ».

HONTE à ces 1 200 signataires « poètes, artistes, éditeurs, libraires, bibliothécaires et acteurs culturels » !

Pascal Gaymard

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