Bon, c’est la fin de l’année et vous vous apprêtez peut-être à changer de voiture pour être exemplaire et, pour ne pas risquer les foudres de la jeune Greta, vous voulez opter pour un véhicule électrique.
Du nickel, de l’électricité…
Outre les accidents qu’elle peut favoriser, ces voitures étant particulièrement silencieuses, ce qui caractérise ces automobiles c’est leur batterie qui détermine leur autonomie. Elle pèse autour de 540 kg soit le quart du poids d’un véhicule. Et que retrouve-t-on dans ces dites batteries ? Du nickel très rare dont l’un des premiers producteurs est la Nouvelle-Calédonie. Ne cherchez pas plus loin les tensions qui peuvent exister entre Kanaks et Caldoches avec toujours derrière, des puissances étrangères pour alimenter les braises… Ce nickel représente 16 kg et dans 10 ans (selon un article du Canard Enchaîné du 14/10/2020), il en faudra 10 fois plus « ce qui pourrait être le goulet d’étranglement de la transition énergétique » selon le patron français de Tesla. L’extraction du nickel est très compliquée et provoque des dégâts irréversibles sur l’environnement. Les résidus engendrés par l’exploitation de ce minerai se retrouvent dans la mer, ce qui détruit durablement la biodiversité chère aux mêmes écolos qui prônent la généralisation de l’automobile électrique… Et quid de l’électricité à produire pour lesdits véhicules, ce qui va développer nos sites nucléaires pour produire toujours plus.
…du lithium, du cobalt et de l’aluminium…
Autre matériau indispensable au fonctionnement de la batterie, le lithium, à hauteur de 15 kg. Toujours selon la source du Canard Enchaîné, il se trouve sur les hauts plateaux andins à plus de 3000m d’altitude. Il faut pomper les lacs salés provoquant l’évacuation de l’eau douce dans les profondeurs dans des territoires qui manquent déjà cruellement d’eau potable. Ce serait « une catastrophe écologique » selon les autochtones qui s’inquiètent de ce phénomène. Les Chinois posséderaient déjà la grande majorité des réserves mondiales. Enfin, il y a aussi du cobalt à hauteur de 10 kg que l’on trouve surtout au Congo. Il serait exploité « par des enfants qui creuseraient à mains nues dans des mines artisanales pour 2 $ par jour ». Cela n’empêche pas Emmanuel Macron d’évoquer « un enjeu de souveraineté européenne » à propos des batteries électriques et de taper toujours plus sur les affreux pollueurs que seraient les possesseurs de voitures diesel… Au final, comme le poids des batteries est important, il faut que tout le reste du véhicule soit léger d’où la carrosserie en aluminium dont l’extraction produit des boues rouges très toxiques. Résumons, la voiture électrique, c’est du nickel, du lithium, du cobalt et de l’aluminium… Elle est donc bien moins écologique qu’il n’y paraît, peut détruire l’environnement de la planète et provoquer des guerres pour s’approprier lesdits minerais. Et que deviennent ces batteries après utilisation ? Effectivement, « un enjeu stratégique » selon le Gouvernement…
Raymond Aquila