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HUMEUR – Cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de Rugby : Dujardin pour toujours !

C’est à Jean Dujardin qu’est revenu l’honneur de mettre en scène la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de Rugby en France.

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Le regrette-t-il aujourd’hui ? Pas le moins du monde ! Mais que n’a-t-il pas reçu en pleine figure la haine des réseaux sociaux d’une partie des Français qui, semble-t-il, n’aimerait pas leur pays.

Les années 50 en vedette

Quelle est l’affaire ? Jean Dujardin, comédien qui ne manque jamais une occasion de proclamer son amour de la France, et il l’a prouvé une nouvelle fois, concoctant une cérémonie à son image, à celle de cet acteur populaire qui se dit le fils spirituel d’un certain Jean-Paul Belmondo, dit Bébel…  Il a choisi la France éternelle des années 50, avec tous les clichés qui s’y référent : la baguette, le saucisson, le béret, le triporteur, le coq, le petit verre de rouge et cet art de vivre que nous aimons tant et qui a bien disparu aujourd’hui… Nostalgique le Jean Dujardin ? Très certainement mais cette déclaration d’amour devait être prise en compte à la hauteur de l’individu qu’est cet acteur immense…

« Une France rance » selon le journal Libé…

Manifestement, pour le journal Libération, cette cérémonie « sent la naphtaline », « une France rance ». Mais que veut dire exactement ce journal apparenté de gauche ? Que cette cérémonie ne reflète pas « leur » France ? Que cet hommage à Michel Audiard, à Amélie Poulain, aux Tontons Flingueurs, aux bals populaires…, tout ceci serait donc « rance » ?! Les 15,4 millions de spectateurs de cette France « rance » n’en avaient pourtant rien à redire… Les Français seraient-ils donc plus intelligents que les journalistes de Libération ? Car ils auraient compris les nuances d’un spectacle qui se voulait simplement un clin d’œil de Brice de Nice à une France éternelle.

Le wokisme de certains journalistes

Hélas, les journalistes « Bobos » de gauche ont des attitudes parfois bien méprisantes, souvent insultantes, lorsqu’ils s’opposent à ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils ne sont que des « donneurs de leçon qui ne croient qu’au mondialisme, au wokisme et à la cancel culture ». Que l’on puisse penser que le barbecue reste masculin, que l’on puisse taguer des statues ou balancer des œufs sur des œuvres d’art parce qu’elles sont trop « genrés », que l’on puisse souhaiter une diversité mais sans jamais se mélanger… Ce village de terroir, l’Ovalie, est tellement loin de leurs préoccupations, de leur monde et de leur vie.

S’autoflageller pour mieux se culpabiliser

Ce que certains journalistes à tendance gauchiste souhaitaient, c’était probablement « l’inclusion pour tous », une idéologie pouvant se traduire par des non-sens d’écriture, un massacre de la culture, de l’histoire et de la langue. Parce que la France imaginée par des journaux de gauche, risque aussi d’être celle qui s’autoflagelle, celle qui se culpabilise sur l’esclavage et le colonialisme, celle qui n’est plus genrée avec pour conséquence des hommes souvent déconstruits… Cette France dont les penseurs seraient Derrida, Deleuze, Foucault, des personnages considérés comme utiles et vénérés aujourd’hui dans les universités US et qui ont imposé ce courant actuel qu’est le wokisme…

ZAZ chante L’Amant de la St Jean

Alors, Jean Miche, le personnage campé par Jean Dujardin, est un homme qui tombe amoureux de la danseuse étoile, Alice Renavand, qui la fait danser pour la captiver sur L’Amant de la St Jean, chanté par ZAZ si souvent raillée… Machisme, hétérosexualité, beauté, autant de concepts qui n’ont plus droit d’être cités dans la plupart des journaux… Et si nous pouvions envisager un instant que ces journalistes puissent être eux aussi dans la mentalité de France « rance » qu’ils dénoncent ?

Pascal Gaymard

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