Les Gilets jaunes se sont regroupés sur la Promenade des Anglais.
L’appel à la mobilisation a bien été entendu ce samedi 17 novembre 2018. Initialement organisé pour contester l’augmentation des taxes sur le carburant, le mouvement est rapidement devenu un rassemblement de luttes pour l’augmentation du pouvoir d’achat. A Nice, les « Gilets jaunes » se sont réunis dès 10h pour une marche autour des principaux axes de circulations de la ville (Libération, Jean-Medecin, Place Masséna, Promenade des Anglais…etc.). Quelques centaines de citoyens ont donc défilé au rythme de slogans réprobateurs envers le gouvernement et le président de la République, Emmanuel Macron. Deuxième point de rendez-vous, du côté de Saint-Isidore, où les cortèges se sont organisés pour filtrer, voir bloquer la circulation des véhicules à l’entrée de l’A8. Si dans l’ensemble le comportement est plutôt bon enfant, quelques tensions sont toutefois apparues.
Ce fut le cas notamment à Grasse. Vers 9h une voiture a forcer un barrage, blessant légèrement un des policiers présents sur les lieux. La voiture avec la policier sur le capot s’est arrêtée quelques mètres plus loin. Le conducteur a été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue.
Si les Gilets jaunes se veulent apolitique, quelques élus locaux bien connus du grand public se trouvaient au milieux des manifestants. Parmi eux, ont peut notamment citer Eric, Ciotti. Le député de la 1ere circonscription a défilé ce matin avec les Niçois (gilet jaune sur les épaules). Quelques instants auparavant, il s’était rendu au centre des impôts rue Joseph-Cadei pour y déposer une lettre à l’attention d’Emmanuel Macron afin de lui demander d’arrêter d’augmenter les taxes.
Selon le ministère de l’Intérieur on dénombre environ 244 000 manifestants dans toute la France. Une personne est décédée (ndlr :à Pont-de-Beauvoisin, en Savoie), 106 ont été blessées, dont 5 gravement. Les forces de l’ordre ont procédé à 52 interpellations, ayant donné lieu à 38 garde-à-vue.
Andy Calascione