Contre l’équipe de Strasbourg qui n’espère plus rien étant déjà sauvée de la relégation, les Niçois ont été absents durant 30 bonnes premières minutes avant, enfin, de réagir…
30 minutes amorphes des Niçois
Leur entraîneur, Francesco Farioli, l’avait affirmé haut et fort, les points en ce sprint final du championnat, vont compter double. Tous… Surtout après les victoires de Lille à Metz (1-2) et de Brest à Rennes (4-5) lors d’un match homérique… Nice devait gagner à la Meinau pour continuer sa route vers l’Europa Ligue a minima. Pourquoi donc cette apathie de début de match ? Comment ont-ils pu produire un tel jeu proche de l’insipidité ? Dans ces conditions, comment s’étonner que le Gym soit mené 1 à 0 dès la 18’ ? Comment comprendre aussi que Emegha se soit joué de Todibo avec autant de facilité ce qui s’est confirmé par la suite ? Comment sur la déviation de Bulka, le ballon soit revenu sur Bakwa sans que ce dernier ne soit pas plus attaqué par un Bard dépassé ? Il faut que dès la 3’, Bulka avait été sauvé par son poteau et pas qu’une fois… Nice n’y était pas.
Quel coup de boule de Dante !
Il faudra attendre une montée rageuse de Thuram à la 32’ pour voir enfin les Niçois dangereux. Et la rature de Guessand qui s’était ouvert le chemin du but n’est admissible pour un tel attaquant… Mais il lui sera beaucoup pardonné car sur la faute sur Ali Cho qui vaut penalty, c’est lui qui le transformera sans tremblé à la 43’. Dès lors, les Azuréens pouvaient rentrer aux vestiaires avec un score de parité presque miraculeux… Que ce sont-ils dit à la mi-temps ? Manifestement, Farioli a trouvé les mots… Car à la 51’, sur un corner, Dante a donné un coup de casque extraordinaire qui a permis à l’OGC Nice de mener au score. Nul doute que ce but précieux devrait lui valoir une prolongation d’un an qu’il souhaite avant de raccrocher les crampons pour devenir entraîneur.
Sanson tue le match…
Dans cette équipe de Nice, il y a toujours des loupés dans la composition et ce n’est jamais les mêmes joueurs qui sont défaillants. Aujourd’hui, les maillons faibles étaient Boudaoui et Youssouf. Les forts, Dante, Thuram, Cho, Bulka. Quand, à la 62’, Mendy a remplacé le premier ce qui a permis à Rosario de retrouver son poste de sentinelle au milieu, lui qui n’avait pas été de plus à l’aise en tant qu’arrière droit, et lorsque que Sanson a suppléé un Youssouf bien trop lourd, tout a changé pour le Gym. Entre temps aussi, pour les 10 dernières minutes, Perraud avait remplacé Boga à la 81’, et c’est lui qui délivrera la passe décisive pour Sanson qui allait tuer le match. En tant qu’ancien du RC Strasbourg, le milieu de terrain niçois n’a pas célébré son but. Il se rattrape des ratés à Marseille… Maintenant, il reste trois matchs, deux à la maison devant Le Havre et Paris qui est déjà champion, puis un dernier chez les amis Lillois. Ce rendez-vous pourrait valoir un ticket en Ligue des Champions… Nice peut encore rêver.
Pascal Gaymard