Dès le départ, la différence s’est faite sentir, les Rennais étaient plus rapides, mieux en place, plus volontaires.
Le but magnifique de Barkley…
Dès la 5ème minute, une talonnade de Gouiri qui s’est rappelé avantageusement à ses anciens coéquipiers, a joué au billard entre Dante et Kalimuendo pour échouer sur Terrier qui du plat du pied a trompé Schmeichel, très hésitant hier soir encore… Quelques minutes plus tard, Rennes et Terrier doublent la mise. A 2 à 0, la messe était dite… Mais la VAR révélait que Gouiri, auteur de la passe, était hors-jeu… Et les Aiglons semblaient reprendre vie par… Barkley. Une première fois, sur un bon ballon de Lemina qui a chipé le cuir dans les pieds de… Gouiri, l’Anglais a envoyé un missile mais Mandanda s’est détendu pour dévier sa frappe. A la 25’, sur un service de Lotomba, le meilleur Niçois sur le pré, Barkley déclenchait un tir puissant qui se loge dans la lucarne d’un Mandanda impuissant. 1 à 1 !
Bourigeaud marque à la 89’…
Cette égalisation inespérée au vu de la domination et du taux de possession de balle des Rennais aurait pu valoir un point de plus à Nice. Mais à trop défendre, les Aiglons se sont pris les pieds dans le tapis. Pourtant, la charnière centrale, Todibo/Dante a été exemplaire et a permis au Gym d’y croire jusqu’au bout. Mais à 2 minutes de la fin, Bourigeaud, excellent hier soir mais comme toujours depuis plusieurs saisons, s’est retrouvé libre de tout marquage à gauche, et a pu ajusté Schmeichel. Où était Bard ? Prendre ce but à la 89’, c’est une faute professionnelle… Rennes recolle au peloton de tête logiquement. Entre temps, ils ont perdu leur meilleur atout, Terrier qui s’est probablement fait les croisés du genou en faisant fate sur Lotomba. Reste à Nice de battre Le Puy ce samedi en Coupe de France pour espérer remporter cette compétition, seule chance pour les Aiglons d’être européens l’an prochain, étant à 12 points des dernières équipes dans la course à l’Europe…
Pascal Gaymard