Rien à redire sur un match quasiment à sens unique avec une équipe monégasque qui a trouvé son assise et son rythme de croisière, qui se bat sur tous les ballons, qui dispose de talents émérites et prolifiques, bref, qui a tout ce que l’OGC Nice n’a plus.
Monaco bien supérieur
Il faut dire qu’avec 8 occasions franches, un tir sur la barre transversale, deux buts et bien plus si Benitez n’avait pas sauvé son équipe sur trois arrêts de grande classe, Nice a fait figure d’élève face à des Monégasques bien partis, eux, pour être Européens. Et puis, le Gym a un problème avec un joueur adverse : Ben Yedder. Ce diable que Nice aurait dû recruter avant Monaco ne fait que marquer contre les Niçois soit 11 buts au compteur. Les Aiglons sont ses souffre-douleurs. Un pénalty et un coup franc de lui et Monaco l’emporte alors qu’on le disait en méforme depuis quelques matchs. Mais les Niçois sont gentils et ils lui ont permis de se remettre en jambes.
Ces Braves niçois…
Braves qu’ils sont comme Lotomba qui offre le coup franc à Ben Yedder qui donnera la victoire à Monaco. Brave aussi Claude-Maurice qui n’est plus que l’ombre du joueur qu’il a été, à Lorient. Braves tous les attaquants du Gym (Gouiri, Dolberg, Ndoye) qui ont tout raté. Brave Schneiderlin de retour de blessure qui n’a jamais pesé » sur le match. Brave enfin Kamara qui n’a jamais trop franchi la ligne médiane pour porter le danger dans le camp monégasque comme il a pu en avoir l’habitude il n’y a pas si longtemps… Au chapitre, des maigres satisfactions, citons outre Benitez, le capitaine Lees-Melou qui a marqué un but tout en opportunisme qui n’a donné l’espoir au Gym que durant 4mn, Saliba, toujours important en défense centrale et Todibo, le nouvel arrivé qui a tenu sa place bien qu’il n’ait pas beaucoup joué à Benfica depuis le début de saison.
Diop, Tchouaméni et BenYedder…
À Monaco, toute l’équipe est à féliciter avec une mention spéciale, bien sûr, à Ben Yedder mais aussi à Diop qui n’est pas étranger à l’absence totale du côté gauche du Gym, de Tchouaméni qui s’impose de plus en plus dans l’entrejeu monégasque, de Maripan devenu impérial en défense. Bref, il y avait plusieurs classes d’écart entre Nice et Monaco, ce que personne n’aurait pu prévoir en début de championnat. Reste à Nice, à sauver ce qui peut l’être en battant Angers, ce dimanche 7 février à 15h avant d’essayer de se qualifier pour le prochain tour de la Coupe de France face à Nîmes, le mercredi 10 février à 17h. Après, ce sera le PSG à Paris le week-end du 12-14 février avec une valise de buts à prévoir… Et comme le cauchemar semble être le mot-clé de cette saison, le Gym a perdu son meneur de jeu, Reine-Adelaïde qui vraisemblablement, s’est rompu les croisés du genou gauche après avoir eu la même mésaventure en décembre 2019 avec le genou droit…
Pascal Gaymard