Mais en perdant de manière incompréhensible à domicile contre Slovacko 2 à 1, les Niçois étaient condamnés à l’exploit, une première fois contre le Partizan Belgrade (victoire 2 à 1) puis contre les Allemands à Cologne, aujourd’hui éliminés.
Brahimi fait le show… Laborde marque
Et ils l’ont fait ! Avant le match, les observateurs donnaient pas chers des chances des Aiglons face à une solide équipe de Bundesliga, 10ème de son championnat… comme le Gym. Il faudrait arrêter d’avoir des complexes vis-à-vis des autres pays européens. Car à la mi-temps, les mêmes observateurs ne donnaient pas chers des chances des Allemands de revenir alors qu’ils étaient menés 2 à 0. La faute à un mal-aimé, à celui que Galtier ne voulait au mercato d’hiver dernier, à Brahimi qui a fait un festival. D’abord, il a été passeur décisif pour Laborde (40’) qui s’est repris à deux fois pour ouvrir le score. Puis, bien lancé par un Atal des grands jours, il n’a laissé à personne d’autre, le soin d’aggraver la marque (43’). Cela prouve que son recrutement n’était pas un moment d’égarement de Fournier… Lucien Favre a bien fait d’insister avec ce joueur. Si personne ne croyait au retour des Allemands, c’est que les Aiglons étaient sûrs en défense avec la paire Todibo/Dante qui n’en finit pas de faire des merveilles, que Lemina s’est encore démultiplié au milieu, notamment pour pallier les errements d’un Thuram bien en deçà de sa valeur, Et que Bouda oui a été un poison pour Cologne. Nul doute que dans les vestiaires, que Steffen Baumgart a su trouver les mots pour galvaniser ses troupes car les joueurs de Cologne sont revenus avec de toutes autres intentions après la pose.
Huseinbasic fait son numéro… Duda marque
Poussés par un public très chaud, ils ont réduits le score dès la 48’ par Huseinbasic, puis 12’ plus tard, le même Huseinbasic s’est mué en passeur décisif pour Duda, 2 à 2. Tout était à refaire pour les uns et les autres. Il y a un parallèle entre Brahimi et Huseinbasic, les deux sauveurs de leurs équipes respectives. Dans cette furia, nous avons failli oublier l’homme du match, Schmeichel. Le gardien danois du Gym, depuis que Bulka s’est blessé et qu’il sera indisponible pour de nombreuses semaines voire mois, semble avoir retrouvé sa grinta. Ses parades aux 6’, 7’, 26’ et 47’ ont sauvé les Niçois d’un naufrage. Que dire du sauvetage à 5m de sa ligne d’un Bard qui avait tout fait mal jusqu’à la fin du match mais qui a sauvé son équipe alors que Pépé en toute fin du match, a raté la balle de la victoire…Nice est la seule équipe des 4 françaises qualifiées à ne pas passer par les barrages. Car Slovacko a eu la bonne idée d’égaliser contre le Partizan Belgrade, 1 à 1. Ils connaîtront leur adversaire fin février avec des matchs prévus les 9 et 16 mars prochains. Il faudra maintenant confirmer contre Brest ce dimanche. Tout autre résultat que la victoire serait assimilée à une contreperformance…
Pascal Gaymard