Accueil À la Une CASA-Envibus : Se réunir pour mieux avancer

CASA-Envibus : Se réunir pour mieux avancer

Afin de dresser un point sur les nouveaux axes de développement du réseau de transport de la CASA, le Comité des Partenaires Envibus s’est réuni en début de semaine.

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Créé en septembre dernier, le Comité des Partenaires Envibus peut déjà se targuer d’être derrière de nouveaux projets de développement. En tête de liste, le renforcement des lignes 6 et 8 qui font face à de grands problèmes de saturation aux heures de pointe. Parallèlement à ça, la création d’une ligne A (ex-100) étendue qui prendra le nom de ligne B. Celle-ci emprunterait « l’ouest du département », notamment les secteurs Vallauris et Golf Juan, avant d’arriver sur la zone des Trois Moulins et Sophia Antipolis. Ces projets devraient être mis en place dès la rentrée de septembre 2021.

Autre point mis en avant au cours de la réunion : « Ne pas toucher aux tarifs ! ». Or, la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis se démarque déjà par ses bus peu chers. Pour preuve, les nouveaux Bus Tram sont, et resteront pour le moment, gratuits et l’abonnement annuel Envibus était passé en septembre 2019 de 250 à 90 euros. Avec cet abonnement, certaines catégories de personnes disposent même d’une option de tarif réduit ou de gratuité. D’ailleurs, ces choix de grilles tarifaires, ajoutés aux complications sanitaires, ont provoqué une baisse des recettes de 3,8 à 2 millions d’euros sur l’année 2020. Le Comité fait donc aussi face, comme beaucoup, à certaines contraintes financières.

Gérer les priorités
Selon Jean Leonetti, président de la CASA, le développement du réseau se fait en prenant en compte les besoins de certaines catégories de personnes prioritaires comme les personnes à mobilité réduite et les scolaires (dans cet ordre). Des représentants de ces deux groupes font d’ailleurs partie du Comité des Partenaires. Mais, le réseau Envibus aimerait bien se fidéliser également avec de plus en plus de salariés. « Un transport en commun qui n’arrive pas à transporter des gens qui vont travailler, c’est un transport en commun qui perd beaucoup de son utilité et qui désengorge très peu les embouteillages le matin et le soir », explique Jean Léonetti. « Et pour les salariés, on sait ce qu’il faut, ajoute le maire d’Antibes, il faut que les bus soient propres, neufs, sécurisés, avec le wifi… Tout ça, c’est fait. Il n’y a qu’une chose qui nous manque, c’est la ponctualité, et la ponctualité est difficile à assumer parce que nous ne pouvons pas contrôler la circulation ». C’est aussi pour cela que des aménagements spécifiques à la ligne Bus Tram sont en cours sur la route de Grasse…

Gaetan Tringham

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