Accueil Actualités Côte d'Azur Alain Bideaux : L’homme aux mille vies artistiques !

Alain Bideaux : L’homme aux mille vies artistiques !

Chanteur, compositeur, clown, organisateur d’événements culturels, écrivain, l’artiste azuréen Alain Bideaux a vécu mille vies artistiques. Pour le plus grand plaisir de ses proches et de ses fans séduits par l’enthousiasme contagieux de l’homme.

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Nous sommes le 29 août 1942, Alain Bideaux voit le jour. Ses parents l’élèvent dans l’amour des autres. Sa mère, Marguerite, femme militaire, fut sous-lieutenant au sein de l’armée française et s’installa au 23 avenue de la Lanterne, au cœur de la villa Mona dans le quartier Caucade de Nice. Dans les Alpes-Maritimes, il passe une enfance heureuse, grâce notamment à la présence de ses deux chiens irlandais, Vitus et Vaja. Aujourd’hui encore, Alain se souvient avec nostalgie de ses sorties avec son grand-père sur le port de Carras. Son « pépé » Antoine Bideaux, fut administrateur en chef des Colonies françaises. Il suit les cours à l’école élémentaire de L’Escarène où il fut l’élève des instituteurs Giaume et Bonaldi. En 1954, Alain Bideaux passe aux côtés d’une vingtaine de camarades sa grande communion solennelle. La cérémonie religieuse se déroule à l’Église Saint-Pierre ès Liens, édifice baroque qui fait la fierté des habitants du village de l’Escarène. Adolescent, Alain Bideaux voue une passion pour le sport, en particulier pour le vélo. Il se retrouve régulièrement au départ d’épreuves locales comme le prestigieux Grand Prix cycliste de l’Escarène. À 18 ans, c’est l’heure du service militaire. Il sera pilote de char M24.

La révélation artistique

Même si selon ses dires il a toujours aimé chanter, « déjà très tôt dans les bras de sa mère »…

Même si selon ses dires il a toujours aimé chanter, « déjà très tôt dans les bras de sa mère », Alain Bideaux connaît une révélation en 1965. La scène se déroule au Santa Lucia, un ancien restaurant de la cinquième ville de France. L’assistance le presse avec virulence pour qu’il monte sur scène chanter le tube de Lenny Escudero Pour une amourette. La suite, c’est Alain Bideaux qui l’a racontée « Et là surprise, je l’ai fait ! Je m’en suis si bien sorti que j’ai soudain ressenti le déclic intérieur qui m’a enfin fait passer du simple désir à la pratique ». C’est la révélation. C’est décidé ! Alain va embrasser la carrière de chanteur. À 23 ans, le jeune passionné s’inscrit à son premier concours de chant avec au menu le répertoire d’Adamo, le célèbre chanteur belge. C’est la victoire pour Alain ! Un succès qui va lui faire pousser des ailes. Dans la foulée, il commence à écrire ses premières chansons. Et quel souvenir, cette soirée où devant pas moins de 5 000 personnes, il interpréta pour la première fois un titre de sa composition « Tout ça, c’est du Français ! ». En 1970, il enregistre son premier 45 tours. Il enchaîne les titres Ce monde étranger, Mon parapluie, Yveline, Annibal, Nice, Nice Nice les chipies, Amour secret, Valérie, les CRS, les Yeux dans les Yeux…. Et il tourne des clips.. Mais c’est sur scène qu’il est le plus heureux. Que ce soit au Casino Ruhl à Nice, sur le podium de Radio Baie des Anges, à l’Escarène pour les fêtes de village ou même au café de Paris à Kobe au Japon où Alain Bideaux cultive une certaine popularité.  Au cours de sa carrière, il a côtoyé d’illustres artistes comme BB King, Cabrel, Carlos, George Benson…

L’Aigle International de Nice

Nous sommes en 1988. Après avoir été au centre des attentions artistiques pendant plusieurs années, Alain Bideaux souhaite mettre la lumière sur des artistes en manque d’exposition médiatique. Pour atteindre cet objectif, il décide de créer l’association loi 1901 L’Aigle de Nice. La première édition de la manifestation culturelle se déroule au Palais des Sports Jean Bouin. L’événement culturel aura lieu ensuite au Palais de l’agriculture, situé sur la promenade des Anglais. L’Aigle de Nice s’exportera ensuite régulièrement dans les communes limitrophes de Nice, que ce soit à Saint-Laurent-du-Var ou à Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Chaque édition permet de donner un coup de projecteur salvateur au travail de peintres, de sculpteurs peu connus du grand public mais au talent artistique indéniable. Au fil des éditions, l’événement devient une manifestation culturelle majeure du calendrier culturel azuréen. Les catégories se multiplient au fil des éditions avec en tête de liste le Grand Prix international d’Arts Plastiques. En novembre 2019, ce sont la peintre ukrainienne Allaisa Vostryakova et le sculpteur de Stanko Kristic, qui ont remporté l’Aigle de Nice d’Or 2019.

Sa fille, sa grande fierté

Elle est sa grande fierté. Caroll’Ann alias Venus Dreams, sa fille, l’accompagne dans nombreuses de ses aventures. Baignée dans une atmosphère culturelle et artistique avec son père à la fibre artistique développée, la jeune femme a hérité de son talent culturel comme elle l’avait notamment démontré avec ce défilé de mode accompagné d’un concert live intitulé « Quand la mode rencontre la musique », organisé au Palais de l’agriculture à Nice en 2013. Elle est le fruit de l’union entre Alain Bideaux et Guillemette Monnier. Les deux amoureux se sont dit Oui à Nice le 27 février 1988 à la cathédrale Sainte-Réparate. Depuis ce jour heureux, le couple a traversé les années avec bonheur.

Des fidèles compagnons

Tout au long de son parcours, Alain Bideaux a eu le bonheur de pouvoir compter sur des proches, fidèles et dévoués. Jean-Paul De Bernis en fait partie. Depuis 1967, les deux hommes sont liés d’une solide amitié. Celui qui est Chevalier de la Légion d’honneur ou encore Commandeur des Palmes Académiques endosse régulièrement le costume de parrain d’honneur de l’Aigle de Nice international Grand Prix d’Arts Plastiques. Il fut aussi le présentateur enthousiaste du gala musical organisé sur la scène du casino Ruhl en 2012. À ses côtés, du côté de son fief de l’Escarène, on retrouve aussi la famille Donadey. Honoré, le patriarche, fut le médecin de famille d’Alain Bideaux. Tout comme son fils, Pierre Donadey, aussi maire de L’Escarène. Et comment ne pas penser à son fidèle caméraman, au regretté Érick Garin, son fidèle photographe.

Hommage à son grand-père, Antoine Bideaux

Grand-père du chanteur Alain Bideaux, fondateur de l’Association L’Aigle
de Nice International et père de Marguerite Antoinette Bideaux, Sous-
Lieutenant dans l’Armée française ayant servi dans la Division Leclerc à
Marrakech lors de la Seconde Guerre mondiale. Il avait gouverné en Afrique Equatoriale Française (AEF) : Congo Brazzaville ; Bénin ; Cameroun ; Tchad ; l’Oubangui-Chari ; le Gabon. Antoine Bideaux était un bâtisseur, il avait, entre-autre, fait construire, au début du siècle dernier, la ligne de Chemin de Fer reliant la forêt vierge à l’Océan Atlantique. Fils du professeur d’Histoire au Lycée de Nice, Jean Bideaux (actuel Lycée Masséna), il avait épousé Jeanne Marie Condamine … Antoine Bideaux avait
une soeur Marie Bideaux épouse d’Adrien Massena, directeur de la Banque
Populaire. Il se trouve que l’enfant de Marie et Adrien Massena habite à Levens et qu’il est le cousin germain d’Alain Bideaux, il s’agit de Gilbert Massena dont le petit fils, Antoine Massena travaille à l’ONF de l’Escarène.
Il faut souligner qu’Antoine Bideaux avait acquis ses galons en débutant
comme Administrateur de première classe au début du siècle dernier pour
terminer sa carrière comme Administrateur en Chef Honoraire en 1937
d’où il avait pris sa retraite bien méritée. Il est vrai que l’ENA n’existait pas encore et Alain Bideaux a toujours été fier de sa famille qui a combattu pour l’honnêteté et pour avoir gravi tous les échelons sans piston de part et d’autre… Antoine Bideaux a beaucoup aidé les habitants de ces colonies, il était très aimé et apparemment très sympathique. C’est pour cela que, pendant la dernière campagne présidentielle, Alain Bideaux avait été très choqué par la déclaration d’un « candidat » assis face au Président Algérien de l’époque, qui avait déclaré que « la colonisation était un crime contre l’humanité » sans faire de distinction. Des propos encore douloureux pour Alain Bideaux qui voue encore une admiration sans borne à son grand-père…

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