La vie modèle réduit, de Sébastien Asselin – Éditions La Trace
En préambule
L’énigmeKiNaRienAvoirAveKLeBouKin-MaisKiPeuLeFaitGagnerVoirePlus !
Parmi, ces 3 animaux, quel est le plus petit vivant sur terre ?!
- Un indice, les 3 propositions sont rangées par taille–
- Kitti Thonglongya
- Suncus etruscus
- Salpingotulus michaelis
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Une réponse sera tirée parmi les bonnes et se verra offrir le BouKin dédicacé par l’Auteur.
MêZoFait…
CKi-l’auteur ?!
Pendant 10 ans, Sébastien Asselin a vendu des BouKins et de la musique pour enfin se décider de mettre ses mots en musique dans des récits drôles, surréalistes mais indéniablement signés.
OnEnPenseKoiDuTitre ?!
Yves Rosati : Spontanément, je me suis dit : L’auteur a raison, avoir une grande vie doit prendre beaucoup de place… Autant choisir le modèle réduit. Facilement transportable, sans supplément bagages… Autre option, l’Auteur va nous proposer un concentré de vie(s) : une vie pleine de vies différentes : contradictoires, absurdes, d’une laideur magnifique ou d’une beauté insignifiante. Honnêtement, je deviens impatient de comprendre pourquoi avoir choisi ce modèle… ça tombe bien, j’ai son BouKin à côté de moi… je l’ouvre… et…
Sébastien Asselin : Micro-fictions, nouvelles, poésies, haïkus, mon recueil est un OLNI, selon la presse internationale, un « objet littéraire non identifié » que seules les éditions La Trace pouvaient publier, dynamitant courageusement le paysage littéraire mondial où tout doit tenir dans une case. C’est un petit livre dont les textes brefs s’amusent avec la marge, aux frontières du réel, un kaléidoscope d’émotions à l’image de cette vie qui nous réserve tant de surprises… Plus sérieusement, j’ai choisi ce titre pour plusieurs raisons. Au-delà du clin d’œil à George Perec et à sa Vie, mode d’emploi – qui est comme un puzzle –, il y a d’abord l’objet. Pour moi, un livre est, ou doit être, un concentré de vie transportable. Ensuite, il y a la forme. Écrivant surtout des textes brefs, jonglant avec plusieurs voix et parfois avec d’étranges phénomènes, j’essaie de faire mouche à chaque fois, de susciter une émotion avec une économie de moyens. Et puis il y a la récurrence du thème de l’enfance, la vision forcément parcellaire de chacun sur notre monde, et le texte d’ouverture, qui donne son titre au recueil et qui est une métaphore de la vie… Bref, La Vie, Modèle Réduit allait de soi.
OnEnPenseKoiDeL’Histoire ?!
YR : Quelle surprise ! ce n’est pas une Histoire mais TouPleinD’Histoires…à un rythme effréné. Une histoire différente par chapitre. Imaginez-vous au théâtre : Une pièce par acte. Sauf que chaque pièce est celle d’un puzzle kaléidoscopique ! Des mots dont les couleurs varient selon l’humeur du lecteur. La clef de lecture se trouve peut-être dans les titres qui ouvrent et concluent le BouKin : La vie, modèle réduit versus Les passagers. Car oui, j’ai été passager de cette Vie, modèle réduit. Mais une fois le BouKin refermé, le Voyage est terminé. Reste les souvenirs.
SA : CES histoires. Je ne sais jamais ce que je vais écrire. Il faut que je sois le premier surpris, sans quoi je m’ennuie. Chaque histoire s’élabore au fil de l’eau, et l’humeur du moment infléchit son cours, j’imagine par associations d’idées, un mot en appelant un autre. Je garde toujours en tête l’idée de conclure par une chute astucieuse, mais parfois c’est le suspens qui l’emporte. L’humour s’acoquine souvent avec la mélancolie dans des contextes divers, qu’ils soient ancrés du côté du réel, du côté du rêve ou entre les deux. Mais il n’y a pas que l’histoire, il y a l’image, ce qu’elle dégage, il y a ce qu’on peut deviner entre les lignes, la sonorité et le rythme de la phrase, les silences…
OnEnPenseKoiDesPersonnages ?!
SA : Le plus souvent les personnages qui s’imposent et auxquels je m’attache sont des anonymes. Ils ont en commun une fêlure qui les singularise. C’est par cette fêlure que s’engouffre l’imaginaire pour les animer, et l’ordinaire soudain (avec un peu de travail) devient extraordinaire. C’est monsieur ou madame Tout-le-Monde un peu cassé par la vie, avec ou sans gosse, seul ou en couple, jeune ou vieux, pour qui j’éprouve toujours une grande tendresse (des âmes sœurs ? des projections fantasmées de moi-même ?) ; mais on trouve aussi dans ma galerie des frères siamois facétieux, des enfants diaboliques, un écrivain génial…
YR : Le personnage principal est invisible et pourtant omniprésent. Il est même le Maître de cérémonie du BouKin : J’ai nommé : Monsieur Irrévérence ! De cette irrévérence qui fait tant défaut à Notre quotidien. Une irrévérence teintée d’absurde, aussi émouvante que dérangeante mais toujours bienveillante.
EnKonKluZion
Ce n’est pas la taille qui compte, c’est le goût ! Amanda Lear