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TaLuKoi ?! La légende de la Baie des Couleurs

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LA LÉGENDE DE LA BAIE DES COULEURS de Laurence Dionigi – Éditions Ovadia

CKi-L’Auteur ?!

Laurence Dionigi écrit depuis 20 ans. Elle a commencé par rédiger des petites chroniques en espagnol pour un quotidien local lorsqu’elle vivait au Mexique. En France, elle a publié des nouvelles dans des journaux et magazines avant de se lancer dans la rédaction d’essais et de romans historiques.

OnEnDiKoi-DuTitre ?!

Yves Rosati : À la lecture du titre, j’imaginais découvrir un conte pour enfants : une légende pleine de couleurs. ; l’histoire d’une licorne peut être… Licorne symbole de Justice et de Puissance… Les photos de couverture nous montrent Nice en temps de guerre. Déclic : Ce BouKin va nous transporter dans les heures sombres de notre histoire, que seul le courage de quelques braves nous montrera le chemin vers la lumière.

Laurence Diogini : Ce titre est un clin d’œil à notre superbe Baie des Anges lorsqu’elle semble s’embraser au coucher ou au lever du soleil et qu’elle s’habille de couleurs. Elle devient alors la Baie des Couleurs ! Mais aussi dans mon roman historique, la Baie des Couleurs est le titre d’un tableau mystérieux peint par Henri Matisse, Pierre Bonnard et le caricaturiste Romanin (qui était le nom d’artiste du résistant et homme politique, Jean Moulin). On y trouve aussi écrit quelques vers du poète niçois et résistant, André Verdet. L’action se déroule avant et pendant la 2ème guerre mondiale à Nice. Les nazis, les Soviétiques et les résistants sont à la recherche de ce tableau car celui-ci renfermerait une énigme. S’agit-il d’une légende ?

OnEnDiKoi-DeHistoire ?!

YR : C’est l’Histoire d’une chasse au trésor à la recherche du tableau perdu ! Oubliez fouet et chapeau… nous ne sommes pas dans un film de cinéma, mais dans la vie, la vraie : celle de Nice, alors occupée par l’Armée allemande, en 1943. Un tableau serait la clef pour retrouver le trésor des Roumanoff. Ici, on ne parle pas d’art, mais de soif d’argent, de pouvoir et de cupidité. Mais les noirs desseins de ces âmes troublées croiseront le chemin d’âmes pures. On les appelait : Résistants.

LD : Mon éditeur a souhaité que j’écrive un livre sur Nice. J’ai tout de suite pensé à cette période trouble de notre histoire car ma grand-mère, Marie-Louis Lunati, travaillait à la Préfecture en tant que dactylo. Elle m’a raconté qu’un jour, une femme était venue dans son bureau et lui avait demandé de l’aide car elle fabriquait de faux papiers. Elle avait refusé car personne n’était au courant de ses activités de résistante. C’était en 1943, Aloïs Brunner venait de s’installer à Nice. Je suis donc partie de cette anecdote véridique pour ficeler mon intrigue. J’ai ainsi découvert le monde artistique sous l’occupation italienne, l’avion fantôme qui terrorisait les Niçois, les rafles, les convois pour Drancy, l’activité de Jean Moulin qui tenait une galerie d’art, le réseau Marcel d’enfants cachés, la difficulté des Azuréen.nes au quotidien pour s’alimenter et les différents groupes de résistance. J’ai rencontré Maurice Winnykamen qui a accepté que je consigne un épisode de sa vie lorsqu’il a dû faire face à un milicien à l’âge de 10 ans. J’ai également rapporté les propos de mon grand-père qui a été obligé d’assister à la pendaison de Séraphin Torrin et Ange Grassi, deux résistants de FTPF (francs-tireurs et partisans français) aux arcades de la place Masséna.

OnEnDiKoi-DuPersonnagePrincipal ?!

LD : Marie-Louise Torrioni devient une héroïne malgré elle. Cette jeune employée naïve se retrouve à mener une enquête sur ce tableau mystérieux avec aux trousses la Gestapo et les Soviétiques tout en essayant de comprendre si son mari a une double vie ou bien s’il s’agit d’une couverture. Elle est manipulée par son chef dont les réelles intentions restent floues. La fin du roman est totalement inattendue et vous surprendra, je l’espère !

YR : Le personnage principal… c’est l’Auteur ! Comment pensez-Vous cela… L’auteur est celui qui donne vie aux personnages. Oui, en général. Mais nous sommes dans un cas très particulier : celui du devoir de mémoire : Une petite fille qui souhaite rendre hommage au courage de sa grand-mère. Une femme, portée par le destin, qui telle la Liberté guidant le peuple, nous mène à la Victoire.

EnKonKluZion 

AllonZenFanDeLaPAtrie !

Sincèrement,

Yves Rosati

talukoilepetitnicois@gmail.com

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