Pour l’organisateur de l’épreuve, la société ASO, l’heure est à l’attente. Attendre d’en savoir plus sur l’état de la pandémie de coronavirus avant de prendre une décision. Pas question de se précipiter et d’annoncer son annulation pure et simple, son report à une date ultérieure ou encore qu’il soit disputé à la date prévue mais à huis clos. Cette dernière hypothèse émise maladroitement par la ministre des sports Roxana Maracineanu sur France Bleu « Le modèle économique du Tour ne repose pas sur de la billetterie mais sur les droits télé et la retransmission média. Un huis clos ne serait pas si pénalisant puisqu’on pourrait suivre à la télévision. »a soulevé sur les réseaux sociaux, et dans les cabinets des maires des villes qui accueillent le Tour une telle levée de boucliers qu’elle semble assez inenvisageable. L’ancienne championne de natation a d’ailleurs dû se plier à un exercice de rétropédalage pour affirmer sur twitter « qu’il est trop tôt pour décider. Il y a un temps pour tout. Dans l’immédiat, nous avons une bataille plus urgente à mener. Consacrons toutes nos forces à cette montagne-là avant d’envisager l’après ».
Confinement et entraînement
Pour le moment, la course est toujours prévue pour s’élancer le 27 juin 2020 de Nice, pour une arrivée à Paris le 19 juillet 2020. Mais même si ASO et son directeur Christian Prudhomme souhaitent sa tenue, il faudra l’accord de l’Etat pour que l’événement puisse avoir lieu. Pour certains, si le confinement venait à être prolongé au-delà du 1er mai, il en serait fini des espoirs des fans de vélo de voir les forçats de la route s’élancer de la place Masséna le 24 juin prochain. Il serait en effet trop tard pour que les coureurs puissent bénéficier d’un temps de préparation suffisant pour être apte à produite de gros efforts pendant trois semaines.Verdict attendu dans les prochaines semaines..
Pym