Toute en rouge vêtue, elle a commencé par enlever ses chaussures à talons pour les remplacer par des bottines bien plus agréables, et ce avec force d’explications.
Les Bobos et les Bonobos…
Dès lors, les bons mots s’enchaînent. A propos de Harvey Weinstein, « Un porc à qui on retire sa rosette (sic), devient un ami infréquentable, un sal-ami ! ». A propos de François Hollande et de tous les sobriquets dont il a été affublé, celui de Flamby notamment : « Depuis qu’il est avec sa comédienne, on ne le moque plus… Elle a dû trouver la languette pour démouler le Flamby ! ». Les jeunes aussi en prennent pour leur grade, ils sont la génération des « Trop bas ». Elle assure : « Dans tous les groupes de copines, il faut toujours qu’il y en ait une qui fasse un peu pute. Si tu ne la vois pas, c’est que c’est toi ! ». Ou cette réflexion qui a fait hurler de rire la salle qu’elle a divisé entre les Bobos à gauche et les Bonobos à droite : « A force de patience et de saindoux, l’éléphant peut finir par sodomiser le pou ! ».
Ces portraits chantés…
Au passage, le féminisme est au rendez-vous : « Qu’est-ce qu’est une femme ? Un homme avec du courage ! ». Et immédiatement, elle parle de sa gardienne portugaise, harcelée sexuellement par son mari, qui lui confie qu’elle est « fatiguée » parce que tous les soirs, elle doit y passer : « Fais pas ta farouche, viens prendre ta cartouche ! ». Toujours la même, assure que son homme voudrait qu’elle porte un string : « Vous me voyez Mme Sarroche, toute le journée courbée en deux pour faire le ménage… Le soir, avec le string, je serai coupée en deux ! ». Pour finir, Elle nous a gratifié de quelques portraits chantés qui sont sa marque de fabrique. Au menu, Véran, Mélenchon, Hidalgo, Ciotti, et Macron comme Brigitte… accompagné par son complice, le guitariste et parolier, François Bernheim avec un dernier coup de griffe contre l’écriture inclusive et le terme « iel »…
Pascal Gaymard