Il y a d’abord quelques idiots utiles de l’extrême gauche qui, après avoir mis de l’huile sur le feu via leur leader, Jean-Luc Mélenchon, essaient de se dédouaner de leur responsabilité dans les émeutes en multipliant les déclarations « apaisantes »… Alors que celui-ci souhaite faire « amende honorable » estimant que ce n’est pas parce que les « casseurs » avaient décidé d’épargner les écoles et les bibliothèques que les autres bâtiments, on pouvait les brûler…, il n’en assure pas moins, je cite : « Tout le monde est responsable d’une situation qui est d’abord une maltraitance sociale géante dans certains quartiers de notre pays, et une maltraitance policière systématique à l’égard de certaines populations… Aujourd’hui, le pouvoir politique ne contrôle plus la police (…), c’est la police qui fait peur au pouvoir »… On a du mal à y croire, c’est pourtant la réalité d’un personnage qui a fait de ses déclarations, un appel à commettre toutes les exactions possibles contre les représentants des forces de l’ordre. Systématiquement, les casseurs trouvent toutes les excuses à ses yeux…
35 retours de Syrie encore…
Mais dans le même temps, que dire du gouvernement qui rapatrie encore 10 femmes âgées de 23 à 40 ans et 25 mineurs des camps de prisonniers jihadistes en Syrie ? Comme le veut la procédure, les mineurs ont été remis aux services chargés de l’aide sociale à l’enfance et les adultes aux autorités judiciaires compétentes, a précisé le Quai d’Orsay ce 4 juillet. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a placé 7 d’entre elles en garde à vue en exécution d’un mandat de recherche, 3 autres, qui faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt, seront présentées à un magistrat instructeur dans la journée. Une jeune fille de 17 ans a fait également l’objet d’un mandat de recherche, ajoute le PNAT, signalant qu’elle a été placée en garde à vue. C’est la 4ème fois que la France rapatrie des femmes et des enfants français détenus dans les camps de prisonniers jihadistes. En janvier, elle avait procédé au rapatriement de 15 femmes et 32 enfants retenus dans le nord-est de la Syrie. Que vont devenir ces femmes et ces enfants lorsqu’ils seront libérés ? Certaines déjà bien radicalisées pourraient investir des quartiers où la haine de la France est déjà bien présente. Il serait alors dommage que les aides sociales détournées de leur objet puissent servir aux casseurs, comme aux islamistes radicalisés, à leur donner le goût de l’argent et la volonté de vivre dans un pays démocratique que hélas, beaucoup exècrent…
Pascal Gaymard