Mais qui est Pierre Barnérias ? Grand reporter durant 30 ans, il réalise plus d’une quarantaine de films pour tous les grands magazines tels qu’Envoyé spécial, Faut pas Rêver, Thalassa, Des Racines et des Ailes, Zone Interdite… Il passe aussi par la presse écrite à Ouest France où il tient la rubrique « Religion » de 1989 à 1994, et la radio à France Info et RTL2. En 1998, il réalise le documentaire, ILS ONT MARCHE DANS LE CIEL autour de la traversée de l’Himalaya de Sylvain Tesson et Alexandre Poussin. Puis, en 2010, après avoir fondé Flair Production, il lance TProd et produit, LES YEUX OUVERTS, un film sur les soins palliatifs, puis IL ETAIT UNE FOI en 2012 sur la persécution des chrétiens. C’est en 2014 qu’il décide de se consacrer entièrement au documentaire avec sortie en salles de cinéma. Le premier sera M ET LE 3ème SECRET sur les apparitions de la Vierge à Fatima en 1917. Ensuite, il tourne en 2017 un film, SOUS PEINE D’INNOCENCE sur un Cubain Severino Diaz, condamné pour n’avoir jamais plaidé coupable d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Il le suivra jusqu’à sa libération et poursuit ses enquêtes avec THANATOS, L’ULTIME PASSAGE en 2019 qui parle des Expériences de Mort Imminente. Suite au décès du covid de son ami Sévérino, il décide en 2020 de tourner HOLD-UP qui se retrouve malencontreusement sur YouTube alors que le film était lui aussi destiné aux salles de cinéma. Dans ce film de 2h45, il évoque tous les conflits d’intérêts intervenus dans cette pandémie, ce qui lui vaut l’étiquette « infâme » de « complotiste ». Suivra HOLD-ON sur les effets secondaires de la vaccination et enfin HOLD-OUT sur les conséquences pour l’homme de cette pandémie. Il nous revient avec MIRACLES, sur trois énigmes : le Saint-Suaire, ND de Guadalupe, et les écrits de Maria Valtorta. Pierre Barnérias a répondu aux questions du Petit Niçois.
Le Petit Niçois : Comment allez-vous ?
Pierre Barnérias : De mieux en mieux chaque jour, même si je cours après le temps… Mais de voir la bonne réception du film MIRACLES auprès du grand public me redonne des forces. C’est la meilleure thérapie pour se requinquer.
LPN : Comment avez-vous commencer ce travail sur MIRACLES ?
PB : C’est venu d’un constat lors de mon enquête pour mon film M ET LE 3ème SECRET. Je m’étais arrêter sur les miracles de Lourdes et j’ai découvert l’existence de ce bureau médical inédit où plusieurs scientifiques du monde entier et de toutes confessions étudient les guérisons inexpliquées. Et de là, est parti l’idée de faire un doc pour les salles. MIRACLES présente toutes les caractéristiques d’un film cinéma avec une énigme, des émotions, une enquête, des personnages étonnants, déroutants. Et forcément, ça attise la curiosité de tous. Ce qui est surprenant, c’est que jusqu’à maintenant personne ne s’y était intéressé.
LPN : Comment avez-vous choisi les 3 thèmes ?
PB : Pour l’intérêt des scientifiques sur ces trois objets. Mon idée était de confronter la science à l’inexplicable. Et ces trois objets sortent du lot : ce sont d’abord deux bouts de tissus qui sont de loin les plus examinés au monde : le Linceul de Turin qui comptabilise 500 000 heures d’analyses scientifiques, le pancho d’un jeune Aztèque qui date du 16ème siècle avec une vierge enceinte, ND de Guadalupe, devenue la sainte patronne des Amériques et l’œuvre monumentale écrite par une femme italienne clouée dans un lit, Maria Valtorta, et qui raconte dans les moindres détails toute la vie de Jésus de Nazareth soit au total 15 000 pages écrites sans aucune rature avec plus de 25 000 faits historiques, botaniques, astronomiques, géologiques qui ont tous été vérifiés sur place. Cette œuvre a notamment été étudiée par un polytechnicien, Jean Aulagnier ainsi que d’autres scientifiques qui ont consacré une partie de leur vie à ces écrits foisonnants de détails et qui continuent de questionner le monde scientifique.
LPN : Est-ce une trilogie entre M, THANATOS et MIRACLES ?
PB : Je n’y avais pas pensé mais ils ont tous un lien : l’inexpliqué ! Je suis fasciné par ces phénomènes. C’est sans doute ma fibre journaliste qui parle. Car ce qui m’intéresse en premier lieu, c’est l’enquête, c’est de faire mon travail d’investigation. Attirer l’attention du grand public sur des choses positives et un peu moins matérialistes. Il faut relativiser sur notre petitesse au regard du monde et ce corps qui est déjà un petit miracle par lui-même. Un cœur qui bat à chaque seconde devrait nous interroger… L’homme doit retrouver son rang de simple créature et arrêter de se prendre pour Dieu.
LPN : Combien de salles pour MIRACLES ?
PB : MIRACLES est sorti lors d’une séance unique le lundi 10 avril, lundi de Pâques dans 50 salles. Et comme le film a bien marché, il continue sa route… Je m’occupe de tout, de la production, de la réalisation, et de la distribution. MIRACLES a fait 5000 entrées sur un seul jour, dans 47 salles de cinéma et sans aucune publicité dans les médias.
LPN : Où en êtes-vous avec HOLD-UP ?
PB : Aujourd’hui, je persiste et signe que si le film HOLD-UP était sorti en salles, comme prévu, il n’y aurait eu aucune polémique et le film aurait fait un carton auprès du grand public. La nouveauté, c’est que l’AFP depuis a été mise en examen en septembre 2022 pour diffamation sur HOLD-UP. C’est toute la presse qui est visée par cette mise en examen. Vous en avez entendu parler ?
LPN : Quels sont vos projets maintenant ?
PB : J’ai décidé d’arrêter la réalisation de documentaires pour les salles de cinéma car trop lourd à porter et trop compliqué de chercher les financements alors même que mes films font des entrées qu’envient bien des producteurs et réalisateurs. M ET LE 3ème SECRET a fait 70 000 entrées, THANATOS 65 000 et sortit sur 7 copies seulement… J’espère que MIRACLES permettra de clore en beauté, ces 12 années de travail pour les salles de cinéma qui demeurent le dernier espace de liberté. J’ai, à ce sujet, monté il y a 6 mois, une agence d’information nouvelle formule, CITIZEN LIGHT, qui permet à tout citoyen d’être un porteur d’information que je vérifie pour eux. Enfin, depuis 2011, je travaille sur une enquête internationale sur la pédocriminalité qui sortira bientôt sur une plateforme. 5 x52 minutes. Là aussi, ce fut un travail colossal car dans le temps est mon meilleur atout.
Propos recueillis par Pascal Gaymard