C’est certainement le plus fidèle de tous et Emmanuelle Macron a sans doute abattu là, sa dernière cartouche.
Statut de l’élu local et suppression des 2 jours fériés envisagée
Qui après lui, s’il tombe à l’Assemblée Nationale sur une motion de censure ? La question reste posée… et il serait logique que le président se la pose aussi… Nous avons eu droit aux grandes déclarations comme souvent avec la Macronie. On va changer de cap, de méthode, d’approche. Déjà, exit les deux jours de congés de moins. Personne n’y croyait, pas même les ministres du gouvernement Bayrou. C’était de la poudre aux yeux pour faire passer les hausses d’impôt massives qui attendaient les Français imposables, seulement… Après, il veut séduire les maires et les élus locaux en ressortant des cartons le projet déjà passé, début juillet dernier, en première lecture à l’Assemblée Nationale, du statut de l’élu…
Otage de la gauche ?
Mais comment éviter la chute du gouvernement Lecornu ? A gauche, le PS emmené par Olivier Faure qui ne sait plus quoi faire pour satisfaire Mélenchon, en appel à ce que « les Français soient entendus ». Lui-même les entend-il ? Il a exigé au 1er ministre que rien ne soit rogné sur l’immigration et que la taxe inique Zucman soit votée (2% du capital) qui va ruiner notre industrie balbutiante… Les Français veulent-ils que le drapeau palestinien soit arboré au fronton des mairies de France ? On peut douter que ce soit leur priorité et encore moins leur envie… Il y a un tel fossé entre certains partis politiques et le désir des Français que cela en devient risible si ce n’était pas dramatique…
Prendre les décisions attendues par les Français
Pendant ce temps, la pétition de Philippe de Villiers sur un référendum sur l’immigration dépasse le 1,5 million de signataires. Sébastien Lecornu va-t-il entendre cette colère des Français ? Va-t-il proposer un budget qui revienne sur le coût exorbitant de l’immigration ? Va-t-il supprimer les agences de l’Etat (91) qui ne servent à rien ? Va-t-il imposer une cure d’austérité aux parlementaires qui n’en finissent pas de s’augmenter d’une année sur l’autre ? Va-t-il exiger de l’Europe une réduction de notre contribution ? En bref, va-t-il être l’homme qui va protéger les Français contre les périls qui nous guettent ? Laissons-lui le bénéfice du doute… mais pas trop longtemps…
Pascal Gaymard