Accueil À la Une POLITIQUE INTERNATIONALE – Vers un Yalta USA/Chine/Russie territorial…

POLITIQUE INTERNATIONALE – Vers un Yalta USA/Chine/Russie territorial…

Ce qui se joue sur le plan international aujourd’hui, n’est rien moins qu’un Yalta territorial visant à se redistribuer le monde, les terres à fort minéraux, et les endroits stratégiques entre les trois grandes puissances que sont les États-Unis, la Chine et la Russie.

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Auteur@Gilles -creditphoto@Flickrpro Genève - Maison Gardiol

Ces vraies raisons sont habillées par des gesticulations verbales, par des coups de menton, par des menaces mais l’arrière-plan est bien un redécoupage international.

Trump : Aller vite !

Commençons par Donald Trump. A gauche, ils sont nombreux à dire qu’il est fou, inconséquent, voire idiot. Ils en viennent à se moquer de « son écureuil sur la tête ». Mais Trump a été le premier surpris d’être élu en 2016 face à Hilary Clinton qui n’avait qu’un seul message à faire passer : « No Trump ! ». Cela ne fait pas un programme et les électeurs l’ont sanctionnée. Mais l’intéressé s’est heurté de plein fouet à une administration US toute puissante qui ne lui a pas laissé, ni le temps, ni l’occasion d’appliquer son programme. En 2020, la même administration US a fait ouvertement campagne contre lui en soutenant ouvertement Joe Biden qui a été élu avec « une fraude jamais vue auparavant » selon les observateurs et Trump. Durant 4 ans, il a rongé son frein tout en élaborant sa revanche. Tout ce qu’il dit, fait, annonce est prévu, organisé, débattu avec son entourage et ses équipes. Il ne veut plus perdre de temps et surtout, il veut gagner les élections de mi-mandat traditionnellement perdues par les présidents élus. Le Groenland, Panama et autres annonces territoriales ne sont que la contrepartie qu’il demandera aux grandes puissances que sont la Russie et la Chine lors du Yalta qui se profile.

Poutine : Aller fort !

Car de l’autre côté, la Russie a déjà annoncé ce qu’elle désire : la Crimée, le Donbass, Odessa port libre et pas d’entrée dans l’OTAN de l’Ukraine, ce à quoi le président Trump est tout à fait d’accord… à condition de récupérer les terres rares contenant des minéraux précieux comme le lithium. Zelensky qui a bien compris la stratégie américaine a proposé 500 milliards de $. De l’autre côté, Poutine a dû faire à Trump, une contreproposition bien plus avantageuse. Il ne faut pas oublier qu’au plus fort des attaques des médias US contre Trump, Poutine avait ouvertement soutenu le président américain, nul doute que ce dernier ne l’a pas oublié… La guerre en Ukraine est finie. Zelensky a sacrifié son peuple devant son orgueil, en croyant qu’il aurait la peau de l’Ours Sibérien. Un simple coup d’œil sur une carte, sur l’étendue de la Russie et la petitesse de l’Ukraine fait comprendre l’idiotie d’avoir cru en Occident. La Russie aura gain de cause dans ses revendications territoriales ukrainiennes et cette guerre fratricide s’arrêtera aussitôt. Trump fait confiance à Poutine et la réciproque est vraie…

Xi Jinping : Aller sûr !

Reste la Chine. Elle lorgne depuis des années sur Taïwan qu’elle considère comme faisant partie de son territoire et de sa zone d’influence. Ils ont déjà récupéré Hong-Kong et feront pareils avec Taïwan. Ils deviendront ainsi les leaders des puces électroniques du monde. Dans les discussions qui s’engagent à trois, nul doute que l’Afrique sera aussi au cœur des revendications des uns et des autres. L’Europe sera la grande perdante de ce nouvel ordre mondial. Elle ne pèse plus rien grâce en partie à la présidente de la Commission de Bruxelles, Ursula Van Der Leyen qui n’a pris que de mauvaises décisions depuis son arrivée aux affaires en 2019. Quand Trump lève 500 milliards de $ pour l’Intelligence Artificielle (IA), le président Macron est tout fier d’annoncer que grâce aux pays du Golfe, il « va lever 109 milliards d’€ ». Mais au passage, il réaffirme que l’IA sera au service « du genre » ! Avec de tels discours, la France est devenue la risée du monde entier, voire les caricatures sur les réseaux qui ont fait sourire le président français. Pathétique !

Pascal Gaymard

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