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POLITIQUE : Éric Ciotti quitte les LR

Le président des LR, Eric Ciotti, a jeté l’éponge et quitte la tête de son parti, ayant créé, il a quelques jours sur le Pré de Levens pour sa rentrée politique, « L’Union des Droites pour la République » (UDR).

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Désormais, il a appelé tous ses « amis LR » à le rejoindre pour mener le combat des valeurs aux côtés du RN de Marine Le Pen.

L’UDR en train de « grossir »…

A ce jour, ils n’ont pas été très nombreux à le suivre hormis ses fidèles comme la députée de la 5ème circonscription des Alpes-Maritimes, Christelle d’Intorni, ou encore le président des Jeunes LR, Guilhem Carayon, devenant le vice-président exécutif de l’UDR. Il a estimé qu’il s’est senti « trahi par l’alliance nouée avec Emmanuel Macron ». Le député de la Creuse, Bartolomé Lenoir, Julien Argento, président des Jeunes LR du Var, Henri Leroy, Sénateur, et l’ancien député du Var, Philippe Vitel devraient suivre et ils ne devraient pas être les seuls… Celle qui a le mieux résumé la tendance n’est autre que Christelle d’Intorni : « Je vais quitter LR, bien évidemment… Nous n’avons plus rien à espérer de ceux qui se sont fait élire avec les voix de l’extrême gauche pour sauver leurs postes afin, au final, de se fondre tels des Efferalgan dans la majorité… Le sinistre bilan de la macronie et désormais celui des LR, ces grands moralisateurs qui ont manqué le rendez-vous du courage et de l’histoire ».

La censure si hausse d’impôts…

Rien n’obligeait Éric Ciotti de quitter la présidence des LR puisque la Justice avait empêché sa démission réclamée par Laurent Wauquiez autrefois son « ami ». Une audience aurait dû avoir lieu le 14 octobre prochain, elle est désormais caduque. Mais la dissolution de LR dans la macronie qu’il qualifie de « succursale du macronisme » l’aura convaincu que plus rien n’était à attendre de son ancien camp. Il présidera maintenant l’UDR qu’il entend faire le grand parti permettant demain, aux côtés du RN, de gagner les présidentielles et les législatives. S’il ne s’exclut pas de voter des textes allant dans le sens de l’intérêt national, il s’autorise aussi à voter la censure notamment « si les impôts venaient à augmenter ». Il place son action à venir autour de trois piliers : « autorité, identité et liberté ». Il a annoncé qu’il allait redéposer les textes qu’il avait proposé avec Bruno Retailleau. Seront-ils voter et entériner par ce gouvernement ? Eric Ciotti en doute très fort…

Pascal Gaymard

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