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POLITIQUE : Christian Estrosi démissionne de la Métropole pour mieux régler ses comptes…

Au lendemain du second tour des élections législatives qui ont été une débâcle pour le maire de Nice, Christian Estrosi, ce dernier a choisi de démissionner de la présidence de la Métropole Nice Côte d’Azur.

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D’aucuns se sont posés la question à propos de la soudaineté toute « macronienne » d’agir ainsi… L’explication est toute simple…

Une charte en 5 points…

Il s’agit tout simplement de rebattre les cartes des vice-présidences de la Métropole. Les petits maires des vallées s’étant massivement, eux ou leurs électeurs portés leur choix sur Christelle d’Intorni, le président souhaite leur faire payer ce soutien. Il a édicté une charte en 5 points que chaque maire et conseiller métropolitain devra signer sous peine de n’être pas dans le camp du « bien », celui de Christian Estrosi : « Je défends la Métropole, l’exécutif, et son administration ; je refuse toute alliance avec le RN ou LFI ; je défends la solidarité et l’équité entre le littoral, le moyen et le haut-pays ; je m’engage à voter le budget et à soutenir l’action de la Métropole ; je participerai aux réunions du nouveau groupe Rassemblement Républicain où seront débattues toutes les orientations politiques et stratégiques avant leur examen dans l’hémicycle, à l’image des autres assemblées territoriales ». Ce chantage à l’argent que représente pour des élus de petits villages est proprement scandaleux et immoral. Le tout se faisant sous couvert « de clarification » digne d’un Macron justifiant la dissolution de l’Assemblée Nationale avec le résultat que l’on sait… Car quid par exemple « de la défense d’une Métropole et d’une administration » qui serait rattrapée par des problèmes avec la justice ?

L’adhésion au Rassemblement Républicain ?

Ces méthodes rappellent celles d’un autre temps, le stalinisme dont ne semble pourtant pas se prévaloir le président de la Métropole qui sitôt démissionnaire, a présenté à nouveau sa candidature sachant qu’il n’y a aucune chance qu’il ne soit pas réélu. Mais là où la chose devient inouïe, c’est que le nouveau « parti » dont Christian Estrosi se revendique est le Rassemblement Républicain, l’ancien parti d’un certain Jacques Médecin dont il s’évertue à détruire toute l’œuvre, du Théâtre de Nice à l’Acropolis… Ce parti est présidé par Pierre-Paul Leonelli qui parle d’association de toutes les forces de l’arc républicain allant jusqu’à la gauche au sein d’une ;large majorité ». Nul doute que Jacques Médecin doit se retourner dans sa tombe ! Et tous ceux qui ne prendront pas cette carte seront mis au ban des responsabilités de la Métropole qui n’est pas une organisation politique mais territoriale sensée venir en aide à tous… En termes de Rassemblement Républicain, on a connu mieux…

Pascal Gaymard

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