Un an après l’attentat islamique de la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice qui a fait 3 morts, l’émotion était au rendez-vous pour la cérémonie d’hommage qui était organisée. À cette occasion, une œuvre baptisée « La Colombe de la Paix » et réalisée par l’artiste Théo Tobiasse a été dévoilée à quelques mètres du parvis de l’église. Loin des caméras et des objectifs, les familles des victimes ont pu déposer quelques roses au pied de la sculpture, en compagnie de plusieurs officiels, comme Christian Estrosi, Renaud Muselier, Éric Ciotti et Gérald Darmanin. Le ministre de l’Intérieur a fait le déplacement pour assister à la cérémonie qui se déroulait à la basilique auprès des familles des victimes. Une plaque commémorative a été dévoilée à l’intérieur pour rendre hommage à Nadine, Vincent et Simone. Le fils de cette dernière, Grégory, a interprété une chanson en français et en brésilien en souvenir de sa mère disparue.
« Pour toujours des membres de notre famille »
Les responsables politiques se sont exprimés dans l’Église avec en premier lieu Christian Estrosi qui s’est adressé aux proches des victimes « Nous sommes unis autour de vous comme une famille peut l’être quand le malheur la frappe…vous êtes pour toujours des membres de notre famille », avant de s’exprimer sur l’attentat « qu’on ne me vienne pas nous parler de déséquilibre, de contexte, de circonstance, des choses qu’on nous dit depuis plus de 20 ans que ce cauchemar a commencé. Un cauchemar qui aurait pu prendre d’autres proportions si nos policiers municipaux n’avaient risqué leur vie pour interrompre la course meurtrière du terroriste. Nous savons ce que nous vous devons », il a également rendu hommage à la police nationale, aux pompiers et aux secouristes présents ce jour-là.
De son côté, Gérald Darmanin est revenu sur ce jour du 29 octobre 2020 « le terrorisme islamique a voulu attaquer à la plus grande valeur qui lie les Français les uns aux autres : la liberté. Et la liberté des libertés, la liberté religieuse… », avant d’adresser son soutien aux Catholiques français « pour faire triompher l’altérité, la vie humaine, le respect de l’autre, nous avons besoin que les valeurs profondément humanistes et républicaines que porte l’Église de France puisse faire florès. Nous les savons parfois moqués et vilipendés, mais les Catholiques, discrètement parfois, courageusement toujours, défendent ses institutions ».
Andy Calascione