Accueil À la Une Humeur : La trahison américaine des Kurdes : Honte à Trump !

Humeur : La trahison américaine des Kurdes : Honte à Trump !

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Décidément au Moyen Orient, il n’y a qu’une seule seule certitude : les Américains finissent toujours par trahir leurs alliés. Hier, la Coalition des pays occidentaux a pu compter sur les Kurdes, qui au sol, ont fait la chasse aux forces de Daesh dont plus de 10 000 membres sont emprisonnés dans les geôles kurdes et, parmi eux, 150 Français. Mais leurs familles représenteraient plus de 80 000 personnes toutes radicalisées. Que va-t-il se passer aujourd’hui ? Vont-ils s’évaporer dans la nature face à l’offensive de l’armée turque ? Pourront-ils reformer un califat avec le soutien objectif du président turc, Erdogan ? C’est bien possible car les Trucs veulent instaurer une bande neutre de 30 kms de long sur 500 kms de large où ils veulent installer 2,5 millions de Syriens réfugiés en Turquie dont certains très radicalisés. Ces Islamistes pourraient recréer un califat sous protectorat de l’ONU… Tout cela a été rendu possible grâce au retrait des forces armées américaines. Donald Trump en voulant garantir les bases américaines présentes sur le sol turc a lâché ses alliés kurdes, voués à une mort certaine. Pourtant, ces mêmes Kurdes ont perdu 11 000 combattants dans ce conflit contre la barbarie de Daesh et de ses sbires. Comment demain les Américains pourront nouer des partenariats un peu partout dans le monde ? Comment croire à la parole américaine et à celle de son président, Donald Trump ? Comment des hommes pourront mourir en voulant défendre la démocratie selon la norme américaine ? Les USA ont perdu tout crédit dans la crise de Syrie et la gestion désastreuse qu’ils en ont fait. Donald Trump a poussé le cynisme en proposant sa médiation avec les Turcs. On croit rêver ! Sa parole n’a plus aucune importance, elle ne fait plus écho à rien sinon à la trahison, elle est tout simplement indigne. Les Kurdes viennent de perdre leurs premiers civils et encouragés par le retrait Américain, Erdogan n’a plus aucune retenue et se moque des cris indignés d’une communauté internationale qui n’a pas pu, après que les Américains soient partis, à remplacer leurs soldats par une force internationale qui ne sait pas anticiper les drames à venir. A l’Ouest, rien de nouveau si ce n’est un profond sentiment de honte…