Au final, la très longue cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) de Paris a eu ses points forts et ses points faibles…
Ce que nous avons apprécié…
Nous avons apprécié que la cérémonie se déroule sur la Seine, en plein cœur de Paris, ce qui a pu mettre en valeur le patrimoine architectural de la ville lumière (et pas dans un stade comme les autres éditions).
Nous avons apprécié qu’un personnage fil rouge nous fasse découvrir tout le talent de l’artisanat français de la malle contenant les médailles à la monnaie de Paris qui a incrusté un bout hexagonal de la Tour Eiffel dans les Médailles de Bronze, d’Argent et d’Or.
Nous avons apprécié les délégations défilant sur des bateaux sur la Seine même si parfois, nous n’avons pas compris la répartition des équipes…
Nous avons apprécié le cavalier argenté treuillé par un sous-marin qui a remonté la Seine (est-ce le cavalier de l’Apocalypse ?).
Nous avons apprécié l’hommage à 10 femmes célèbres dont Simone Veil sous formes de statues sortant de l’eau.
Nous avons apprécié la chanteuse lyrique, Axelle Saint-Cirel, drapée d’une robe blanche et rouge et un drapeau tricolore dans la main, qui a interprété une très belle « Marseillaise ».
Nous avons apprécié l’allumage de la flamme olympique par Marie-Jo Perec et Teddy Riner avec l’anneau qui s’envole dans les airs, hélitreuillé par une montgolfière.
Et bien sûr, nous avons apprécié le final avec Céline Dion qui n’avait pas chanté depuis 4 ans qui a interprété L’Hymne à l’Amour d’Edith Piaf de manière magistrale.
Ce que nous n’avons pas apprécié…
Nous n’avons pas apprécié la Garde Républicaine obligée de de se dandiner sur Pookie et Djadja d’Aya Nakamura qui a finalement renoncé à interpréter une chanson de Piaf mais qui a repris For me formidable de Charles Aznavour.
Nous avons détesté la Cène reprise façon woke avec trans, drags queen, femme à barbe, et autres égéries de la bienpensance du woking roi à Paris…
Nous n’avons pas apprécié Marie-Antoinette décapitée chantant l’hymne des révolutionnaires : « Ah ça ira… ».
Nous n’avons pas apprécié le plan à trois qui démarre à la Bibliothèque de France qui n’apportait rien d’important à la cérémonie…
Nous n’avons pas apprécié la décadence générale de la cérémonie, voulue par les organisateurs, qui a été critiquée dans le monde entier, certaines séquences ayant été même censurées comme aux Etats-Unis ; certains ont dénoncé l’aspect « occulte » voire « satanique » de la cérémonie qui incarnerait « le vide de la pensée occidentale ».
Nous n’avons pas apprécié que cette cérémonie soit transformée en symboles politiques d’une idéologie qui est contraire à la culture française, à son identité, à son histoire.
Enfin, nous n’avons pas apprécié les excuses de Thomas Jolly (réalisateur de la cérémonie) et Tony Estanguet (patron des JO 2024) à propos de leur absence de volonté de vouloir choquer…
Pascal Gaymard
Ce qui m’ a le plus choqué c’ est la scène où l’on voit la reine Marie-Antoinettte décapitée chanter le chant de ses bourreaux. Cela révèle la hargne qui anime nos élites.