La critique de trop. Virginie Calmels, adjointe d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux a été remerciée le 17 juin au soir de son poste de vice-présidente des Républicains. Sans doute que ses déclarations dans les colonnes du Parisien dans lesquelles elle accuse Laurent Wauquiez de vouloir « imposer sa seule ligne » n’a pas plu à ce dernier. Une ultime réprobation qui s’ajoute à la récente polémique sur le tract du parti » Pour que la France reste la France » qui avait divisé les tenants de l’aile gauche du parti. Depuis plusieurs mois déjà, les tensions entre le chef de la droite et sa numéro 2 étaient palpables. Voici donc l’épilogue d’un mariage de raison plus que de passion entre ces deux personnalités politiques.
Jean Leonetti, le sage respecté
Pour la remplacer en tant que vice-président du parti, Laurent Wauquiez a fait appel à Jean Leonetti. Le profil du maire d’Antibes coche toutes les cases pour le poste. Tenant d’une ligne humaniste, cet ancien soutien d’Alain Juppé à la primaire pour la présidentielle 2017 est ancien député et ministre, mais aussi membre fondateur de l’UMP. Jean Leonetti est un élu d’expérience respecté bien au-delà de son parti pour ses positions et son travail sur la fin de vie ( dit loi Leonetti). Via les réseaux sociaux, l’édile d’Antibes a réagi à sa nomination. « Toute ma gratitude amicale à Laurent Wauquiez pour sa confiance et à l’équipe dirigeante pour son soutien. Ils peuvent tous compter sur ma loyauté. Nous devons ensemble reconstruire le parti Les Républicains dans la diversité des sensibilités et le débat d’idées #rassemblement. » A quelques jours du prochain conseil national des Républicains qui se tiendra le 30 juin à Menton, Jean Leonetti apparait donc comme l’un des hommes forts du parti de la droite.
Andy Calascione