Le monde va mal. Ce constat, tout le monde peut le faire et l’a déjà fait. Au début de cette désormais pandémie, le Coronavirus était considéré comme une mauvaise grippe dont nous n’avions pas de remède, un virus qui était mortel surtout pour les personnes âgées de plus de 80 ans. Aujourd’hui, la France se mobilise avec une semaine de retard semble-t-il après l’Italie. Le président de la République a décidé de fermer les écoles, les collèges, les lycées, et de prôner le confinement des gens chez eux. Emmanuel Macron, hier le plus grand des mondialistes, s’interroge désormais sur la nécessité pour l’Europe de rester maître de la production de biens stratégiques comme nos médicaments qui sont produits à près de 90 % en Chine… Si cela doit nous permettre de recréer des emplois en Europe qui doit être autosuffisante et autarcique, alors cette crise virale sera peut être un mal pour un bien. Emmanuel Macron qui disait hier à une aide soignante le 6 avril 2018 « qu’il n’avait pas d’argent magique pour l’Hôpital » salue aujourd’hui la mobilisation et le travail remarquable du personnel soignant… Trouvera-t-il les moyens demain ? Désormais, il ne dit plus « Je » mais « Nous », il semble donner l’impression d’avoir retrouvé le goût de l’intérêt général… Pour autant, le frontière entre la France et l’Italie est fermée dans ce sens mais reste ouverte dans l’autre. Le problème des frontières est encore une barrière infranchissable pour un président mondialiste qui ne peut se résoudre tout de go, de renier tous les fondements de sa pensée ultra-libérale. Le Coronavirus agit-il comme un révélateur de conscience pour Emmanuel Macron ? Tout peut arriver…
Raymond Aquila