S’il était né à Saint-Denis, c’est à Nice qu’il a trouvé sa « patrie » d’adoption avec une prédisposition pour le quartier Magnan où il résidait et où il s’est éteint à l’âge de 67 ans…
Un cinéphile créateur de la Semaine du cinéma Lusophone de Nice
Même si vous n’étiez pas de ses idées politiques, il était toujours possible de discuter avec lui. Historien, écrivain, anthropologue, cinéphile aussi, il a été la pierre angulaire de la Semaine du cinéma Lusophone de sa création à il y a quelques années. En effet, 3 à 4 ans auparavant, un AVC avait eu raison de son engagement. C’est au cinéma Mercury devenu Jean-Paul Belmondo qu’il animait les débats de cette Semaine avec des films venus du Portugal mais aussi du Cap Vert, de l’Angola, ou du Brésil. Il était intarissable sur le sujet. Sa programmation était toujours équilibrée entre les continents.
Un historien, poète à ses heures…
Il n’arrêtait pas d’écrire, de donner des conférences, de participer à la vie du conseil départemental puis du conseil régional PACA comme attaché du groupe communiste. Pas de désinformation facile et péremptoire avec lui, sa culture et son côté historien lui empêchaient les disgressions que l’on voit actuellement à gauche. C’était « un homme bien » comme on dit, l’un de ceux avec lesquels vous preniez toujours plaisir à échanger. Chaque année, pour l’an que ven, il envoyait son poème sur l’état que lui inspirait le monde. Et c’était toujours juste, avec ses idées. ADESSIAS Pedro, là-haut (auquel tu ne croyais pas), je suis sûr que tu continues la lutte…
Pascal Gaymard