Né en Espagne en 1928, il s’installe avec ses parents à l’âge de 6 ans en Algérie, à Oran, qu’il quittera, comme de nombreux « rapatriés » en 1962 après avoir assisté au massacre d’Oran le 5 juillet 1962, dont il gardera toujours un souvenir très vif.
Un pilier des Hameaux du Soleil
Rentré en métropole dans les années 60, Édouard Alcala entame une carrière de chef de chantier dans le bâtiment, notamment à Forbach où il réalise un millier de logements avant de poursuivre sa carrière à Paris. Un grave accident de chantier le contraint à devoir arrêter cette activité professionnelle au profit d’une reconversion dans l’enseignement en lycée professionnel Pierre Sola à Nice. Il s’installe alors à Villeneuve Loubet en 1975, aux Hameaux du Soleil qu’il ne quittera jamais et où il épouse Annick en mairie de Villeneuve Loubet, célébré par l’adjoint au maire, Édouard Arnoux.
1er adjoint délégué aux travaux
Fraîchement retraité en 1986 et très investi dans la vie de sa commune, il voue un réel intérêt pour la culture, notamment à l’OMAC (Office Municipal d’Action Culturelle) dont il est trésorier aux côtés de Thérèse Dartois. Plus tard, il s’investit au sein de l’ADEV (Association de Défense de l’Environnement Villeneuvois) ou aux côtés de son épouse Annick, présidente de la Croix-Rouge pendant 20 ans, avec laquelle il œuvre à l’organisation de soirées et concerts. Il s’engage également dans la Municipalité dont il est élu adjoint au maire, délégué aux travaux et adjoint spécial pour les quartiers de la Charlotte et du Val d’Azur en 1989, aux côtés de Max Chaminadas. Il devient 1er adjoint au maire avec Lionnel Luca en 1995, délégué aux travaux.
La stèle de la France d’outre-mer, c’est lui
« Il était de la partie, on ne pouvait pas lui faire à l’envers », se souvient Lionnel Luca. « Et cela nous a permis de faire beaucoup de choses ensemble. Le Villeneuve Loubet actuel, dans sa modernité, lui doit beaucoup ». C’est en effet Édouard Alcala qui conçoit et réalise les réaménagements du Bd des Italiens, la rénovation complète de l’avenue de la Liberté ou bien encore la création de la première piste cyclable allant du village aux Plans. « Si je ne devais citer qu’une de ses réalisations, ce serait la stèle de la France d’outre-mer car c’était vraiment important pour lui », complète l’actuel maire de Villeneuve Loubet. Il rappelle le rôle essentiel de son ancien adjoint dans son expertise technique et ses propositions pertinentes. « Pour tout cela et aussi pour la personnalité qu’il était, sa disparition m’affecte particulièrement et j’adresse à Annick ainsi qu’à ses enfants et petits-enfants qui ont perdu un grand-père formidable, mes très sincères condoléances ».
PG